Nous nous attendons à ce que le contrat d'achat de porte-hélicoptères de type Mistral soit signé avec la France d'ici la fin de l'année
Crédits : RFI
L'article ne précise pas l'état des négociations sur la localisation de la construction, les Français souhaitant fabriquer deux des quatres navires, alors que les Russes préfèrent en acheter un seul en provenance de France et construire les trois autres sous licence. Donc si la volonté politique est bien là, il reste encore de nombreux points à régler. A Paris, on reste confiant sur le fait que tout pourrait être terminé pour septembre 2010, ce qui permettrait une livraison rapide du premier exemplaire clés en main, dès 2011.
Ce time-to-delivery réduit semble avoir joué dans la décision de la Russie. Comme l'indiquait également RIA Novosti, le Consortium unifié de constructions navales, principal groupement de constructeurs russes, consulté par les dirigeants politiques, avait été clair sur le fait qu'il ne serait pas possible pour la Russie de s'équiper si rapidement par elle-même.
Avec un coût unitaire de 400 à 500 millions d'euros, le contrat pourrait dépasser le milliard d'euros, le prix d'une construction sous licence étant moins élevé que celui de l'achat d'un Mistral construit par la France.
Au sein de l'OTAN, cette vente fait des remous. Alors que la Géorgie et les états baltes avaient contesté son bien fondé, les Etats-Unis ont récemment proposé à la France d'étudier ensemble, ainsi qu'avec d'autres membres européens de l'Alliance, les conséquences d'un tel marché. On se souvient que des officiels des USA avaient évoqué les risques pour la stabilité régionale, craignant une utilisation par la Russie pour améliorer sa force de projection dans la zone, et non plus au Sud-Est.
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