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lundi 1 mars 2010

"Du Rafale N au Harrier sur BPC ?" par Thibault Lamidel

Nous nous sommes déjà fait l’écho (Rafale Marine Biplace, JSF et collision) de « l’intérêt » opportuniste manifesté par les Britanniques à propos du Rafale. Nous avons même tenté de montrer qu’une renaissance du Rafale N n’était pas à exclure si on prenait nos voisins d’outre-Manche au mot (et donc faire semblant de ne pas voir que le partenariat français est le pion modérateur des échanges « diplomatiques » sur le programme JSF entre États-Unis et Royaume-Uni).

Un Rafale marine

crédits : mer et marine

Dans un autre article (UCAV et aéronavale) nous abordions l’intérêt de diffuser la puissance aérienne via des porte-aéronefs. Nous reprenions ainsi à notre compte la demande de l’amiral américain Zumwalt des années 70 de ne pas compter uniquement sur des porte-avions lourds. Et dans le cas de la France, de développer le potentiel des BPC via des drones embarqués pour tenter de mettre en oeuvre ses idées en prenant comme cadre une opération amphibie.

Dans un commentaire laissé par un anonyme sur « Rafale et aéronavale britannique », une personne montre l’intérêt de parler coopération autour du Harrier et d’observer le renouveau actuel de l’Entente Cordiale.


Un partenariat de nouveau en pleine expansion

Notre confrère le Mamouth fait connaître l’imminence du comité interministeriel sur les drones : en avril peut-être, avant l’été sûrement. Il recense les trois solutions existantes pour le développement de capacités intérimaires : américaine avec le Predator, israélienne avec le Héron et anglaise avec le Mantis. Cette dernière ayant l’avantage d’associer un industriel hexagonal de référence, Dassault, avec un industriel « transmanche », Thales. C’est une nouvelle possibilité qui apparaît dans le renouveau franco-britannique après les déclarations faites sur un développement conjoint de l’aéronavale ainsi que les appels à un approfondissement des partenariats.

On semblerait presque être revenu dans les années 60-70 avec les programmes Lynx, Puma, Jaguar… ou Concorde. D’ailleurs, à cette époque, il est bien connu que le Jaguar « M » a été testé sur porte-avions français, mais il est moins souvent évoqué le fait que le Harrier ait servi aux mêmes offices…


Diffusion de la puissance aérienne sur mer


Dans notre tentative d’étude sur un drone embarqué (UCAV) nous nous basions sur une hypothèse pleine et entière. C’est-à-dire un recadrage du programme nEUROn vers des capacités air-air et

la capacité d’apponter sur navire. Et ce, sans oublier de le développer dans l’optique d’une intégration sur BPC. Beaucoup d’incertitude et aucune volonté politique face un défi industriel de taille.

Dessin d'artiste de Rafale et nEUROn
crédit inconnu

Dans cet article on prenait le parti de plaider pour une meilleure diffusion de la puissance aérienne sur mer en multipliant le nombre de plates-formes via les BPC. On évitera de se mentir en disant qu’un drone ou tout autre appareil embarqué dans un « mode décollage et atterrissage court » (ADAC) se fait sur un compromis. Face à cette faculté avantageuse on se doit de concéder pour sa mise en œuvre un sacrifice non négligeable sur les capacités de l’appareil en vitesse, en emport de d’armes et en rayon d’action. Un Harrier ou un F-35B auront des caractéristiques déficitaires sur ces points face au Rafale et au F-18.


Un nouvel Harrier, et pourquoi pas ?


Dans ce contexte, reprendre le développement d’un « Harrier III » sera plus à la portée des gouvernants britanniques et français. C’est un programme techniquement faisable. Il s’agirait d’intégrer les dernières évolutions en science des matériaux pour alléger l’appareil à vide (et gagner sur son potentiel d’action) ainsi que de faire évoluer son système d’armes et sa motorisation (le moindre gain est bénéfique). Il faut rappeler que la bête a initialement été développée par les Anglais, puis fut revue et corrigée en collaboration avec les Américains. C’est dire si le programme serait presque par tradition une vertu de la coopération.


Un Harrier GR9 de la RAF

crédits : MoD

Le nouvel appareil pourrait mettre à profit d’autres programmes existants (Rafale et Eurofighter) pour récolter des « pièces » de manière à diminuer son coût. Et de même optimiser la logistique de ses composants. C’est l’idée du développement du F-16 : tenter de réduire les coûts en se fournissant sur étagère. Ce dernier avait su tirer quelques avantages d’une telle philosophie à l’export … Une philosophie reprise par le programme nEUROn : récolter les compétences existantes pour établir un démonstrateur.

Enfin, il serait bon de privilégier un cadre bi-national ou étendu le plus restreint possible, les structures des programmes Eurofighter, NH90 et A400M n’ayant pas donné satisfaction. D’autant plus qu’une étude systématique des surcoûts constatés n’a pas était faite publiquement. Enfin, comme le signale notre lecteur, il serait bon que ce programme se fasse hors cadre OTAN (les programmes otaniens ont toujours eu comme résultante d’acheter américain, le FIAT GR91 en témoignera). Et encore mieux comme le rappelle notre lecteur encore une fois : « en tenant "en laisse" les industriels (Dassault, BAE Systems...): Sinon, c'est inutile de perdre son temps!!! ». On aura en mémoire le « professionnalisme » des cadres d’EADS dans la conduite de l’A400M (des délits d’initiés suspectés aux déboires de l’avion).

Intérêt indéniable pour les Européens

Dans le cadre d’un programme JSF déficient qui pourrait voir sa version « Harrier » être justement supprimée, la France et l’Angleterre pourraient investir un créneau plus que porteur. Ce serait la seule alternative assez crédible. Le Sea Gripen et l’Eurofighter N le sont moins à nos yeux car la Suède n’a jamais développé d’appareil embarqué et le second est critiqué pour sa fragilité structurelle dans une telle configuration. Il faudrait donc équiper les 4 BPC français, les 2 porte-aéronefs espagnols et les 2 navires italiens. Sans oublier le dilemme anglais : le choix fait avec leur porte-avions était adapté à un avion ADAC. Les difficultés du JSF feraient (conditionnel) qu’il serait envisagé de passer à une version CATOBAR (moyennant 1 milliard de livres de modifications). Les sujets de Sa Gracieuse Majesté sont-ils donc des girouettes ? La question difficile est de savoir s’il est possible de négocier et le Rafale et le Harrier III.

Il faut voir aussi que ce serait une cible de « 120 » appareils dont il serait possible de modérer largement le coût face à celui du JSF. Ce programme pourrait être présenté comme un pas franchi dans la constitution d’une Europe de la défense et dans la maîtrise des coûts.


Un intérêt indéniable dans la mêlée de l’export


Dans le contexte plus précis d’une collaboration franco-britannique, un nouvel Harrier ne signifierait donc pas obligatoirement une coopération sur le Rafale marine. Ce ne serait pas non plus un chasseur européen « seul à l’export pour les porte-aéronefs ». Pour équiper ce type de navire ne faisant pas appel à des catapultes (à l’image des navires indiens), il existe une concurrence qui s’est accrue avec l’annonce de la possibilité de développement du Sea Gripen et de l’Eurofighter N via la poussée vectorielle (le Rafale pourrait en faire autant à ce train là…). Il faut aussi compter sur le Mig-29K qui a remporté une nouvelle commande en Inde. Mais un Harrier III serait plus crédible grâce à l’image véhiculée par la réussite de l’appareil jusqu’ici (il équipe déjà la marine indienne).


Une petite conclusion


Notre lecteur a peut être pointé du doigt la nouvelle tendance lourde en Europe. Après les programmes des années 60-70, les sommets de Saint-Malo, ce serait le retour du partenariat franco-britannique. Dans les drones, un programme Harrier III ou de nouveaux projets dans les hélicoptères (le Super Lynx peut être mais l’EH101 serait peut être contradictoire avec le NH90 et le futur programme HTH dont nous reparlerons), voire un développement aéronaval commun, les possibilités sont grandes. De telles avancées restent conditionnées à une volonté politique forte. Et il faudra attendre les élections législatives en Grande-Bretagne et les choix faits par le nouveau gouvernement via un White Paper sur la défense. D’ici là, beaucoup d’eau aura coulé entre les rives de la Manche et il faudra suivre les discussions entre industriels et militaires pour tenter de voir dans quelle direction souffle le vent.

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15 commentaires:

itsme_leclerc a dit…

le pont d'un BPC ne peut pas supporter un Harrier, pas fait pour ça...

Lamidel Thibault a dit…

Bonsoir,

Oui c'est effectivement vrai. Le pont ne supporte pas grand chose d'ailleurs puisqu'il n'y qu'un seul spot prévu pour un "hélicoptère lourd" (Sea Stallion). Mais un pont doit bien pouvoir se renforcer... Enfin, on espère qu'il y a des marges de "manoeuvre".

Anonyme a dit…

La marge réside dans la capacité de mettre des spots pour hélos lourds sur tous les spots.
En sachant qu'un helo apponte avec une Vz Max de 3 m/s et qu' un rafale a un train d'atterrissage encaissant 6,5 Max : on arrive grosso modo à la même énergie cinétique dans le cas d'un mode stobar type m29k
BPCs

Thibault Lamidel a dit…

Bonjour,

Merci de nous l'apprendre, je ne connaissais pas cette possibilité d'installer de nouveaux spot pour hélicoptère lourd.

C'est une disposition bien utile si on se projete avec le programme HTH (Heavy Transport Helicopter) en cours d'élaboration. Français et allemands n'hésite pas à évoquer un engin de 30 à 40 tonnes.

Anonyme a dit…

Vous rendez vous compte des prix de recherche et développement d'un avion?
Même pour une coopération entre la France et la GB sur le Harrier, le prix payé par la France excèderait le prix du programme du deuxième porte-avion!
De plus les avions STOVL ont des capacités misérables par rapport à un Rafale.
L'idée en est même absurde.

Anonyme a dit…

C'est pour cela que l'utlisation des rafales en mode stobar sur bpc serait plus intéressant : un même appareil ayant soit la fonction de frappe dans la profondeur si config lourde catobar sur CDG soit la fonction CAS ou Air Air avec des config plus légères et mode Stobar sur BPC. Un seul appareil là où il en faut deux F-18 et AV-8B aux youesses

Thibault Lamidel a dit…

Bonjour,

J'ai écrit ce billet tant pour répondre à un lecteur que pour poursuivre les réflexions lancées sur des BPC version porte-aéronefs. Je suis conscient que le programme serait lourd. Mais l'idée est plus politique que militaire : décrocher un peu plus les anglais des américains. Ou mieux, leur causer bien du souci, et ce, même sans lancer le projet rééllement.

Je suis d'accord avec vous sur les STOVL. Je ne suis pas un fervent partisans de ce genre d'avions. Et ce que je trouve absurde, c'est l'idée anglaise d'avoir des PA prévu pour être doter de F35C. D'ailleurs à ce sujet, je lisais aujourd'hui un article de la revue de Défense nationale. Un officier anglais présenter les deux CVF. Et il disait que c'était en raison, notamment, de craintes sur le F35 que le navire est prévu pour être doter de catapultes. Dès 2005 environ, il se doutait que l'avions ne serait surement pas en service en 2015, au moins. Etonnant, vraiment ?

Je souhaite m'adresser au second anonyme. J'étais passé à la BAN de Landivisiau. Et à l'époque, il y a 5 ou 6 ans, on m'avait parlé d'un projet. Faire décoller un Rafale du CdG sans catapulte. PC à fond depuis le début du pont. L'affaire semblait faisable, mais je n'ai jamais su la suite de l'affaire.
Donc, concernant un Rafale type Mig-29K, il aurait surement toutes ses chances. Vu qu'il est déjà navalisé. La France aurait deux possibilités d'avoir un moteur à tuyère orientable : le moteur de l'Eurofighter qui va enfin développer cette version promise, et les russes qui pourrait aider à la conception.

Mais que ce soit un Harrier III ou un "Rafale K", il existe des marchés qui seront ouvert aux seuls appareils STOVL ou STOBAR.

Cordialement,

Lamidel Thibault

Anonyme a dit…

On peut noter que les Alizés avaient déjà pu décoller de toute la longueur du pont du clem pendant la guerre du golfe pour cause de catapulte indisponible mais sous réserve de trente nœuds de vent sur le pont
De plus 850 feet correspondent à la distance retenue dans un projet us de PA Stolv pouvant accuellir temporairement des avions conventionnels... Donc pourquoi pas sur le CDG
Concernant les Harrier il me semble s'agir d'un reliquatde la guerre froide oû on a pensé à mettre des harrier sur de tres petites unités...
En pratique le mode vertical est à soucis tant pour le decollage que pour l'atterrissage pour des raisons d'emport, d'oú d'ailleurs le mode SRVL développé pour Les F-35 B sur Les CVF
Bef une solution STOL type http://en.wikipedia.org/wiki/F-15_S/MTD serait probablement une meilleure option...
BPCs

Anonyme a dit…

Bonsoir !

Je prends connaissance de ce billet, en réponse au commentaire que j'ai écris , il y a quelques semaines.Je vous remercie de votre ouverture, et des précisions apportées.

Toutefois, malgré la "fausse" liberté de manoeuvre que peut s'autoriser le politique britannique par le biais de son appel ( vis à vis des USA), le constat n'en demeure pas moins inquietant pour les britanniques...comme pour les français.
Dès lors, quelquesoit le résultat, La france doit répondre à l'appel, en formulant une proposition qui soit stratégique ( militairement et economiquement parlant), et liant les 2 nations dans le cadre d'un pacte et partenariat gagnant- gagnant.
En ce sens, toutes les opportunités doivent être présentes et chiffrées dans cette PROPOSITION .Parmi lesquelles et entre autres:
- Le Harrier NG ( ou III) répond aux besoins des 2 marines, sous couvert que son upgrade se concentre sur des améliorations de non rupture technologique, mais d'apports ( exemple : moteur plus fiable et consommation moindre limitée à -15 % maxi /version GR9 - autoprotection améliorée - capacité brouillage).De ce fait, les industriels intervenant doivent être ceux d'origine par priorité, auxquels doivent s'ajouter Thalès et Dassault ( éventuellement SAFRAN si ses propres propositions sont intéressantes et peu onéreuses.De même que Boeing doit être partie prenante dans cet Upgrade. Le MCO doit être centralisé en GB, et les 2 armées seront les utilisatrices de la même flotte.Pour ce qui est du personnel ( pilotes, MCO), il devrait être mentionné qu'il soit bi-national.
BAE Systems doit demeurer un avionneur européen: c'est vital!!! C'est stratégique!!!
Ps : Le harrier est un très bon concept et une très belle réalisation...s'il est bien employé. Laissons LM s'enterrer avec son F35 . dans 3 ans , Le harrier NG peut être une réalité si géré en tant que crash programme, alors que le F35 sera désavoué par nombre d'armées et de politiciens.
- Des rafales pour la ROYAL NAVY. Avec un réel partenariat entre les industriels francais et anglais, de même qu'une réelle plateforme politique et militaire des 2 nations.Ps : Le rafale ne remplace pas le HARRIER NG, et vice versa. Mais ils constitueraient, dans la proposition, des produits servant les intérêts stratégiques, militaires et économiques des 2 nations.Avec tous les avantages opérationnels , financiers , à l'exportation. etc ... qui en découlent.
- Idem pour les besoins en matière d'hélicoptères lourd. L'EH 101 répond aux besoins de la marine et de l'Adt, pour l'essentiel. Quant au volume des besoins français, estimé à 30 à 40 machines, il est exagéré...20 machines correspond à un besoin plus proche du réel besoin ...Et quelles économies, pour nos économies respectives...et nos budgets.
- L'achat d'un des Navires BAY par la france, présenterait de multiples avantages...pour les 2 marines . La NAVY trouverait enfin une solution à ce financement financier privé très onéreux ( mettre un terme!!!), et la ROYALE, un remplacement au JULES VERNE...et l'abandon du 4 ème BPC , qui n'a aucune utilité et n'est pas essentiel. Si ajoute une proposition pour intégrer une flotte amphibie anglo-néerlandaise.
Pour ce qui concerne les autres composantes de cette proposition :
- une participation francaise dans le développement du drone fonctionnant à énergie solaire
- L'achat de vehicules d'infanterie commun (VBCI) pour les uns, des missiles ASRAM pour les autres...

Anonyme a dit…

Ps :

Pour terminer sur le Harrier, il est le A10 THUNDERBOLT des marins... Ne pas l'oublier... ce que certains oublient...ici même!

Anonyme a dit…

Bof!
En guise de programme commun, le vbci c'est cuit, les Bay ont été un gouffre financier à la différence des BPCs; reste le drone commun qui pourrait être un Mantis et qui pourrait être navalisé à partir du moment où Dassault accepte apparemment d'être partie prenante dans l'affaire.
Pour le Harrier3 NG je le bois davantage comme bouée de secours pour les Marines que comme besoin pour l'aeronavale surtout à un moment où l'on peine à tenir la cadence déjà minimale du programme Rafale.
J'ai même du mal à imaginer un Rafale britishisé avec l'EJ200 avec poussée vectorielle quand on voit déjà les difficultés à faire financer le M88 à 9t pour les EaU...
Non la seule solution pas trop couteuse serait une evolution STOBAR des BPC. Les BPCs ont d'ailleurs grosso modo la taille des PA légers type Arromanches mais surtout type HMAS Melbourne qui a opéré des jets type Skyhawk. Et le Rafale a des capacités dynamiques autrement supérieures au A4!
Maintenant pour quelle utilisation à un moment où les helicos reprennent une bonne part des missions de CAS, d'ASM voire antisurface - même dans l'US navy : ce qui correspondait aux attributions du SCS de Zumwalt ?
BPCs

Anonyme a dit…

Bonsoir !

Il semblerait , que ma réflexion, effectuée sur votre site, et relative à l'initiative que la FRANCE devrait mener auprès de la GB, en effectuant UNE PROPOSITION ....serait concrétiserait , si l'on en croit certains... dans le domaine militaire du NUCLEAIRE sous marins... A suivre !!!!

Anonyme a dit…

Bonjour !

Suite à mes précédents commentaires, il semblerait que nos visions se confirmeraient :
- Le programme JSF se mange de lui même .
En effet, selon le réseau d'alerte INSIDER, le coût du programmme du JSF passerait de 328.1 m$ à 388 m$ , soit 158.1 m£ l'exemplaire .
En conséquence, la dotation ( nombre) des armées US ne pourrait être réalisé....
De ce fait,l'initiative de la France envers la GB, s'en trouve renforcée. Une proposition stratégique doit être entreprise... Il y a une opportunité à saisir ... Si ce n'est nous, et compte tenu du contexte economico-financier ( pour ne parler que de ces 2 aspects)de nombreux pays , des partenariats , noùmbraux vont se nouer dans les semaines et les mois qui viennent... La france peut prendre une part importante ...Ou alors, ce seront d'autres ( EAU, ALLEMAGNE, ESPAGNE, ITALIE, INDE....)
Les rafales et Harrier NG sont complémentaires.... Des produits, pour des programmes personnalisés doivent naître rapidement

Bonne journée!

Anonyme a dit…

Bonsoir !

Encore une information du site AREL, qui confirme la réflexion concernant l'initiative que doit prendre la france, pour lancer conjointement avec la GB, une version réactualisée, sans rupture technologique, d'un Harrier. Et ce dans le cadre d'un partenariat win-win.
Les bataves veulent arrêter le frais relatif au programme F35, sans parler, pour mémoire je le rappelle, la suspension à 2012, de la décision de commande de ce type d'appareil.
Ne laissons pas d'autres pays, s'engager dans un partenariat ... hormis MDD BOEING, partie prenante dans l'AV8.
Nous n'avons pas répondu à l'appel des britanniques : Il le faut !!!
C'est une opportunité ENORME, une initiative qu'il fait saisir, avant les autres... et qui sera le point de départ d'autres initiatives dans d'autres projets!

Bonne soirée!

Anonyme a dit…

Bonjour !

En espérant que tous les lecteurs et le pacha ont passé de bonnes vacances ...
Pour faire suite à ma réflexion, relative à "L'APPEL DE LONDRES", auquel devait suivre "L'APPEL DE PARIS", il semblerait que les choses se précisent.
Attendons ce qu'il ressortira des discussions de la future table ronde.
Outre les pistes de coopération que j'ai mentionné dans mes messages précédents, d'autres doivent être étudiées.
- 1/le choix de l'ASCOD 2, par les britanniques, doit être abandonné... au profit d'une version dédiée binationnale basé sur le CV90, plus largement diffusé en EUrope que l'ASCOD.
-2/ Ce qui sous entend que le programme EBRC fusionne avec celui britannique.
-3/ Le programme BRONCO est abandonné ... au profit de plusieurs versions de BS ( dont certaines demeurent à developper... notamment des versions logistique - TRAIN en france- et anti aérien. De plus, la france doit passer une commande complémentaire.
-4/ 1,2 et 3 doivent être réalisé par un partenariat très proche avec les suédois ( politique, etats major et hagglunds, ce dernier devant faire des concessions.... de même que BAE Systems ... Tenir en laisse les industriels....).
5/ le nouveau missile doit être polyvalent, modulaire, et binational, impérativement.
6/ Le vecteur naval de présence doit être binational... idem pour le futur vecteur de chasseur de mines.... avec des exploitations et maintenance en commun.
7/ La création d'une filière et strucutre binationale d'ongulés, camelidés...et des régiments positionnés au sein des zones de vies naturelles de ces animaux ... lieux de futurs conflits...