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jeudi 21 mai 2009

Louis Gallois : Il manque 3 000 ingénieurs en aéronautique

Le Figaro d'hier rapporte, en référence à un entretien devant paraître dans l'Express d'aujourd'hui, ces paroles du patron d'EADS, champion européen de l'aéronautique et de la défense :
Nous manquons d'ingénieurs en Europe - de 3.000 à 3.500 chaque année pour la seule filière aéronautique. Il faut redonner le goût de ces carrières à nos jeunes
Comme un écho lointain à mes articles récents sur les entreprises préférées des futurs ingénieurs et la formation au sein des écoles d'ingénieurs françaises...

Louis Gallois veut voir dans la crise économique actuelle quelques raisons de lancer, au niveau européen, des projets d'envergure afin de préparer le futur :
La crise pourrait être l'occasion d'exprimer une ambition européenne industrielle forte, et pas seulement dans la défense. C'est le moment d'engager de grands programmes européens. Les sujets ne manquent pas : voiture électrique, nanotechnologies, confinement du CO2, l'homme dans l'espace ou les drones militaires
Parallèlement, il annonce, pour la première fois, une date pour le premier vol de l'A400M : cela devrait être pour la fin de cette année, avec une marge d'erreur de quelques semaines. Une paille, pour un programme déjà en retard de quatre ans...

Concept de l'A400M
crédits : Airbus Military / Taysset Pictures

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2 commentaires:

Anonyme a dit…

Petite réflexion qu'on m'avait faite:Tout le monde veut travailler sur Ariane mais très peu y arrive. Le reste fait des boulots ennuyeux et mal payé pour des sous-traitant. Quand à être s'ennuyer autant être bien payé dans la finance.

JGP a dit…

Il est vrai qu'une partie (de plus en plus) importante de l'enseble de la chaîne de valeur (amont, conception, développement) est confiée à des sous-traitants, ou même que les bureau d'études des grands noms de l'industrie sont pleins (un peu moins en ce moment) d'assistants techniques de l'ensemble des sociétés d'ingénierie de la place.

Ceci influe nécessairement sur les conditions de travail et les possibilités d'évolution des ingénieurs. Cependant l'intérêt même des activités n'est pas forcément remis en cause, même s'il est évident que tous les projets/postes/entreprises ne se valent pas.