Il est de ces articles qui restent dans la rubrique "à écrire" pendant très longtemps. Le présent en est un, puisque la nouvelle sur laquelle il s'appuie remonte au début du mois de mars...
Le Figaro a ainsi publié une étude de l'institut Trendence relative aux entreprises "préférées" des futurs diplômés français, ingénieurs et "commerciaux". Elle donne, malgré toutes les réserves que l'on peut émettre (la première d'entre elles étant évidemment le fossé existant entre la réalité et l'image que l'on peut en avoir lorsqu'on est encore à l'école), des indications sur l'attractivité des entreprises et des secteurs économiques.
Je faisais déjà référence à une étude similaire l'an dernier. Et comme en 2008, en ce qui concerne les futurs ingénieurs, les principales entreprises du secteur Aerospace & Defense sont plutôt bien positionnées. Ainsi, EADS et Thales sont encore aux deux premières places, tandis que Dassault Aviation est toujours cinquième. Safran se glisse à la dixième place et Dassault Systèmes est dix-huitième. Chez les futurs diplômés d'écoles de commerce, seule EADS apparaît dans le classement - dominé par le luxe et le consumer business (LVMH, L'Oréal), ainsi que l'audit (Ernst & Young, Deloitte, KPMG) - à la vingt-sixième place.
Globalement, le classement pour les ingénieurs est assez stable par rapport à l'an dernier, même si, crise oblige, les constructeurs automobiles sont en baisse, au profit justement de l'aéronautique, de l'énergie, de l'environnement ou...du BTP.
L'intérêt des missions est, sans surprise, le premier critère mis en avant par les étudiants comme guidant leur choix. A noter que, mais cela est bien normal, le classement ne rend pas compte des écarts d'image parfois énormes pouvant exister entre différents métiers au sein d'une même entreprise. Ainsi, est-ce bien la R&D qui attire chez EADS, Thales ou Dassault ? Et si oui, est-ce le cas pour tous leurs domaines d'activités ?
Par ailleurs, et la crise n'est pas là pour arranger les choses, les produits et systèmes des principaux industriels incluent de plus en plus d'éléments sous-traités (sous formes de composants bien physiques ou de prestations intellectuelles). Donc si le "métier" de base d'un EADS intéresse, il faut savoir que les sociétés d'ingénierie, notamment, vont recruter une part non négligeable des jeunes qui s'y destinent (quel que soit le volume global que cela représente, forcément plus faible qu'en période faste, sachant qu'ici et là les embauches sont gelées jusqu'en septembre prochain). La structure du marché du travail français y est certainement pour quelque chose. Et certains y trouvent leur compte, troquant flexibilité et manque d'avantages de type CE contre des salaires à l'embauche souvent supérieurs...
Ceci étant dit, il faut voir derrière cette étude un message important et positif : les entreprises de défense, de part leurs activités, leur rayonnement au niveau mondial et les opportunités variées qu'elles présentent, jouissent d'une bonne image auprès de la population des futurs ingénieurs français. Et il est évidemment vital que le secteur conserve une forte attractivité auprès des jeunes scientifiques, qui est un facteur clé permettant le maintien d'une base industrielle compétitive. Une sorte de cercle vertueux en somme.
Le Figaro a ainsi publié une étude de l'institut Trendence relative aux entreprises "préférées" des futurs diplômés français, ingénieurs et "commerciaux". Elle donne, malgré toutes les réserves que l'on peut émettre (la première d'entre elles étant évidemment le fossé existant entre la réalité et l'image que l'on peut en avoir lorsqu'on est encore à l'école), des indications sur l'attractivité des entreprises et des secteurs économiques.
Je faisais déjà référence à une étude similaire l'an dernier. Et comme en 2008, en ce qui concerne les futurs ingénieurs, les principales entreprises du secteur Aerospace & Defense sont plutôt bien positionnées. Ainsi, EADS et Thales sont encore aux deux premières places, tandis que Dassault Aviation est toujours cinquième. Safran se glisse à la dixième place et Dassault Systèmes est dix-huitième. Chez les futurs diplômés d'écoles de commerce, seule EADS apparaît dans le classement - dominé par le luxe et le consumer business (LVMH, L'Oréal), ainsi que l'audit (Ernst & Young, Deloitte, KPMG) - à la vingt-sixième place.
Globalement, le classement pour les ingénieurs est assez stable par rapport à l'an dernier, même si, crise oblige, les constructeurs automobiles sont en baisse, au profit justement de l'aéronautique, de l'énergie, de l'environnement ou...du BTP.
L'intérêt des missions est, sans surprise, le premier critère mis en avant par les étudiants comme guidant leur choix. A noter que, mais cela est bien normal, le classement ne rend pas compte des écarts d'image parfois énormes pouvant exister entre différents métiers au sein d'une même entreprise. Ainsi, est-ce bien la R&D qui attire chez EADS, Thales ou Dassault ? Et si oui, est-ce le cas pour tous leurs domaines d'activités ?
Par ailleurs, et la crise n'est pas là pour arranger les choses, les produits et systèmes des principaux industriels incluent de plus en plus d'éléments sous-traités (sous formes de composants bien physiques ou de prestations intellectuelles). Donc si le "métier" de base d'un EADS intéresse, il faut savoir que les sociétés d'ingénierie, notamment, vont recruter une part non négligeable des jeunes qui s'y destinent (quel que soit le volume global que cela représente, forcément plus faible qu'en période faste, sachant qu'ici et là les embauches sont gelées jusqu'en septembre prochain). La structure du marché du travail français y est certainement pour quelque chose. Et certains y trouvent leur compte, troquant flexibilité et manque d'avantages de type CE contre des salaires à l'embauche souvent supérieurs...
Ceci étant dit, il faut voir derrière cette étude un message important et positif : les entreprises de défense, de part leurs activités, leur rayonnement au niveau mondial et les opportunités variées qu'elles présentent, jouissent d'une bonne image auprès de la population des futurs ingénieurs français. Et il est évidemment vital que le secteur conserve une forte attractivité auprès des jeunes scientifiques, qui est un facteur clé permettant le maintien d'une base industrielle compétitive. Une sorte de cercle vertueux en somme.
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Voir aussi : Les entreprises du secteur défense parmi les préférées des ingénieurs jeunes diplômés (article de juin 2008)
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