Alors que le Pentagone a demandé à Wikileaks de restituer les documents (Le Pentagone demande à Wikileaks de restituer les documents fuités) vraisemblablement communiqués par un jeune militaire américain, Julian Assange, fondateur du site, a affirmé qu'il avait bien l'intention de publier l'intégralité des informations en sa possession dans les prochaines semaines.
Ceci dit, Daniel Schmitt, porte-parole allemand de Wikileaks, a annoncé qu'une demande d'assistance a été faite au DoD afin d'éditer les documents et rendre leur publication moins dommageable aux civils afghans et autres individus dont les noms y figurent :
Schmitt said the site wanted to open a line of communication with the Defense Department to review an additional 15,000 classified reports in an effort to “make redactions so they can be safely published.”
Le Pentagone ne semble cependant pas prêt à accepter une telle "coopération".
Julian Assange avait notamment, tout en justifiant les premières publications, exprimé des regrets quant aux conséquences néfastes sur la vie des Afghans nommés. Et pendant que le Pentagone étudie cette proposition, les Talibans épluchent les informations déjà publiées et commencent la chasse aux informateurs :
We knew about the spies and people who collaborate with U.S. forces. We will investigate through our own secret service whether the people mentioned are really spies working for the U.S. If they are U.S. spies, then we know how to punish them.
Wikileaks affirme qu'une telle demande de caviardage avait déjà été faite au début de l'été avant les premières révélations, ce que le Pentagone nie.
2 commentaires:
''Toute vérité est bonne à dire''... avec précautions.
La situation dans le monde occidental fait qu'aucun secret n'est sur de le rester longtemps, sans compter les mégaoctets de rumeurs et désinformation pullulant sur le web.
Cela devient paradoxal de savoir qu'il y a autant d'informations disponibles quand on lit les commentaires des forums publics ou le niveau est en souvent dessous des comptoirs de café ;)
Le volume d'information n'est en effet pas la garantie de la qualité. La désinformation, intentionnelle ou non, a de grandes chances de tirer son épingle du jeu quand on voit le véritable "bombardement informationnel" auquel on est soumis par tous les médias, le Web jouant un rôle tout à fait unique de par son ouverture et sa rapidité de diffusion...
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