Alors que la catastrophe de la plateforme Deepwater Horizon est encore loin d'être terminée, la course aux ressources que recèlent l'Arctique, qui a tendance à fondre comme neige au soleil, est lancée. Oh, cela ne date pas d'hier (voir par exemple Arctique : coup de chaud dans la guerre du froid).
Les problèmes de souveraineté et de répartition de l'exploration, loin d'être résolus, rejailliront certainement sur l'impact écologique en cas de problème majeur, dans une zone où les conditions de traitement des accidents sont loin d'être maîtrisées. Ceci apparaît par anticipation assez effrayant, au vu de ce qui se passe depuis maintenant plusieurs mois dans le Golfe du Mexique.
Pour le moment, les promesses de réserves gigantesques aiguisent les appétits et ambitions nationaux et privés, et éclipsent le besoin de définir un cadre de gouvernance global fixant des règles du jeu partagées. Croire en ce cadre est-il faire un doux rêve ? Fort possible, mais dans ce cas il faut s'attendre à un véritable Far North (un peu comme le Far West, sauf que les Indiens y sont déjà morts).
A lire sur le sujet, l'article de Bertrand d'Armagnac et Olivier Truc "La course au pétrole arctique manque de garde-fous".
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