Le président de l'ASD (AeroSpace and Defence Industries Association of Europe, dont font notamment partie EADS, Dassault Aviation ou Thales) a annoncé en fin de semaine dernière que l'association prévoyait une croissance très mesurée pour l'industrie de défense en Europe pour l'année en cours.
En ce qui concerne l'année 2008, il faut noter la bonne tenue des ventes de matériels terrestres et navals. Le secteur aéronautique et défense dans son ensemble a crû de 2,5% par rapport à 2007, pour s'établir à 137 milliards d'euros, malgré le contexte de crise économique. L'emploi a quant à lui augmenté de seulement 0,3%, soit un total d'un peu plus de 644 000 personnes. La R&D a elle stagné, restant aux alentours de 15,2 milliards d'euros.
Le président de l'ASD a également, mais ce n'est pas une surprise, défendu la nécessité d'augmenter les dépenses de défense, et critiqué la relative timidité européenne sur ce sujet, alors que le contexte géopolitique doit pour lui y inciter fortement.
Enfin, la relative bonne tenue du secteur est vue comme un facteur positif d'attractivité pour les jeunes ingénieurs :
En ce qui concerne l'année 2008, il faut noter la bonne tenue des ventes de matériels terrestres et navals. Le secteur aéronautique et défense dans son ensemble a crû de 2,5% par rapport à 2007, pour s'établir à 137 milliards d'euros, malgré le contexte de crise économique. L'emploi a quant à lui augmenté de seulement 0,3%, soit un total d'un peu plus de 644 000 personnes. La R&D a elle stagné, restant aux alentours de 15,2 milliards d'euros.
Le président de l'ASD a également, mais ce n'est pas une surprise, défendu la nécessité d'augmenter les dépenses de défense, et critiqué la relative timidité européenne sur ce sujet, alors que le contexte géopolitique doit pour lui y inciter fortement.
Enfin, la relative bonne tenue du secteur est vue comme un facteur positif d'attractivité pour les jeunes ingénieurs :
Le président de l'ASD a par ailleurs estimé que la crise actuelle avait au moins un aspect positif pour les industries qu'il représente : la possibilité d'attirer les jeunes ingénieurs qui se dirigeaient auparavant vers la finance, appâtés par ses fortes primes.
"Nous avons là une occasion unique, car la politique de primes du secteur financier portait tort aux activités d'ingénierie et de production", a-t-il souligné.
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