Ainsi donc, une nouvelle bourde entachant la lutte antiterroriste fait la Une au Royaume-Uni. Et en plus celle-ci émane d'un chef de Scotland Yard : Bob Quick, photographié avec des documents confidentiels, portant sur une opération visant 11 personnes, bien lisibles sous le bras ! Apparemment, cela a simplement précipité l'action des forces de l'ordre, sans la compromettre. Mais les conséquences auraient pu être autrement plus importantes pour la sécurité du Royaume-Uni que sa seule démission.
Et dire que pas plus tard que ce matin je m'étonnais des voir des gens lisant tranquillement de la documentation potentiellement sensible dans les transports en commun. Mais si même les chefs de l'antiterrorisme s'y mettent !
Comme quoi, tout peut se jouer à peu de chose. Evidemment, une erreur d'inattention, notamment dans un contexte de stress permanent, est toujours possible. Mais il est évident que le type d'information manipulée ici (identité des personnes visées par l'antiterrorisme) n'a pas à se retrouver dans la sphère OSINT. Les esprits les plus complotistes pourraient éventuellement se dire qu'il y a anguille sous roche...
Pour le moment, toujours pas de loi en vue outre-manche concernant une interdiction aux journalistes de prendre des photos d'officiels portant des documents sous le bras !
On ne soulignera jamais assez l'importance du facteur humain, qu'il soit actif ou passif, que ce soit dans une posture offensive ou défensive. Ceci est d'autant plus prégnant dans le contexte d'une société relativement ouverte où l'image et la diffusion de l'information ont acquis une telle importance.
Et dire que pas plus tard que ce matin je m'étonnais des voir des gens lisant tranquillement de la documentation potentiellement sensible dans les transports en commun. Mais si même les chefs de l'antiterrorisme s'y mettent !
Comme quoi, tout peut se jouer à peu de chose. Evidemment, une erreur d'inattention, notamment dans un contexte de stress permanent, est toujours possible. Mais il est évident que le type d'information manipulée ici (identité des personnes visées par l'antiterrorisme) n'a pas à se retrouver dans la sphère OSINT. Les esprits les plus complotistes pourraient éventuellement se dire qu'il y a anguille sous roche...
Pour le moment, toujours pas de loi en vue outre-manche concernant une interdiction aux journalistes de prendre des photos d'officiels portant des documents sous le bras !
On ne soulignera jamais assez l'importance du facteur humain, qu'il soit actif ou passif, que ce soit dans une posture offensive ou défensive. Ceci est d'autant plus prégnant dans le contexte d'une société relativement ouverte où l'image et la diffusion de l'information ont acquis une telle importance.
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