Pour rebondir sur mon article consacré à la sécurité de l'information, dont la conclusion était en gros "le risque zéro n'existe pas", un très jeune blog découvert par l'intermédiaire de Pour Convaincre, "Gestion des risques et crises".
Principalement consacré aux "grandes" crises de types catastrophes naturelles, sanitaires, industrielles, il traite d'un sujet qui vu de ma petite fenêtre (qui sur certains sujets n'est pas si petite que ça) prend une importance de plus en plus marquée à tous les niveaux : état, entreprise, projet.
La fonction de "gestion des risques" (ou risk management en anglais) apparait en effet, au moins dans le secteur privé, de façon de plus en plus explicite et surtout, chose nouvelle, transverse. Ainsi, les directions générales s'aperçoivent qu'il est important de pouvoir disposer d'une vision exhaustive du portefeuille de risques auxquels leur entreprise est exposée, quel qu'en soit le type : industriel, image, fraude, concurrence, social, règlementaire, politique, sécurité...la forte internationalisation et la vitesse de circulation de l'information étant des facteurs de complication.
Bien sûr, tous les risques n'ont pas une probabilité de 100% de se produire, et leur impact potentiel n'est pas la fin du monde (à retenir : un risque se caractérise par une probabilité et une sévérité, ce qui permet de faire de jolies matrices de couleurs qui sont du plus bel effet, et dont les consultants raffolent nécessairement). Cependant, quand on les additionne (pour autant qu'on soit capable de les chiffrer), ils représentent souvent une fraction non négligeable du résultat opérationnel ou même du chiffre d'affaires d'une entreprise, et la mise en place et le suivi d'un plan d'actions multi-dimensionnel s'imposent :
Principalement consacré aux "grandes" crises de types catastrophes naturelles, sanitaires, industrielles, il traite d'un sujet qui vu de ma petite fenêtre (qui sur certains sujets n'est pas si petite que ça) prend une importance de plus en plus marquée à tous les niveaux : état, entreprise, projet.
La fonction de "gestion des risques" (ou risk management en anglais) apparait en effet, au moins dans le secteur privé, de façon de plus en plus explicite et surtout, chose nouvelle, transverse. Ainsi, les directions générales s'aperçoivent qu'il est important de pouvoir disposer d'une vision exhaustive du portefeuille de risques auxquels leur entreprise est exposée, quel qu'en soit le type : industriel, image, fraude, concurrence, social, règlementaire, politique, sécurité...la forte internationalisation et la vitesse de circulation de l'information étant des facteurs de complication.
Bien sûr, tous les risques n'ont pas une probabilité de 100% de se produire, et leur impact potentiel n'est pas la fin du monde (à retenir : un risque se caractérise par une probabilité et une sévérité, ce qui permet de faire de jolies matrices de couleurs qui sont du plus bel effet, et dont les consultants raffolent nécessairement). Cependant, quand on les additionne (pour autant qu'on soit capable de les chiffrer), ils représentent souvent une fraction non négligeable du résultat opérationnel ou même du chiffre d'affaires d'une entreprise, et la mise en place et le suivi d'un plan d'actions multi-dimensionnel s'imposent :
- comment diminuer la probabilité de survenance des risques ?
- comment diminuer leur sévérité s'ils se produisent vraiment ?
- que faire pour que les choses reprennent vite un cours normal en cas de crise majeure ?
Un blog qui vient donc combler un trou dans la blogosphère francophone (encore une fois, à ma connaissance), et dont on attend qu'en plus d'articles sur des évènements précis, il apporte son écot à la réflexion de fond.
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