Une fois n'est pas coutume, parlons politique !
Un an après son élection, et à la veille des commémorations du 8 mai, force est de constater que Nicolas Sarkozy, sur la scène diplomatique internationale, n'a pas pris le tournant de la rupture tant annoncée pendant sa campagne. Mais ne polémiquons pas...
Juste deux remarques, au-delà des épisodes lybien ou tibétain, ou même des félicitations à Vladimir Poutine, des vacances aux USA ou des frasques devant les ministres des finances européens :
- Le dossier iranien était censé être "le plus difficile", selon les mots du candidat du printemps 2007, à traiter par le futur président : or que dit l'Elysée aujourd'hui, en cette période où la tension monte, du côté d'Ahmadinejad comme du côté américain (Maison Blanche, ainsi que John McCain et Hillary Clinton) ? Rien du tout, le dossier n'a pas vraiment été abordé par Nicolas Sarkozy depuis le début de son mandat (hormis lors de 2-3 discours de principe)
- Nous en avons déjà discuté, les esprits s'échauffent et les bruits de bottes résonnent également entre la Géorgie et la Russie, aux portes de l'UE, et qu'en dit la France ? Rien du tout
Quel signe faut-il y voir, après le rapprochement annoncé avec la structure de commandement intégré de l'OTAN, et de quoi cela augure-t-il pour la future présidence française de l'Union Européenne ?
Est-ce un manque de courage, d'intérêt, ou peut-être la peur de faire des gaffes face aux positions des Alliés américains ou des grandes puissances russe, chinoise... ?
Sur ce, bon weekend prolongé à tous ;)
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