A la Une

Mon Blog Défense

mercredi 14 mai 2008

Industrie de la défense : Je ne raconte pas que des craques

Un article sur Thales, paru dans les Echos de la semaine dernière, va dans le sens de mon billet sur les champions nationaux de l'industrie de défense :


  • repositionnement sur les activités civiles : faire face à la stagnation des budgets publics de défense, à la concurrence des géants Américains, à la montée en puissance des technologies duales (dont profitent à fond des groupes comme General Dynamics)...

  • montée dans la chaîne de valeur pour se positionner comme systémier / intégrateur / maître d'oeuvre (et non plus "seulement" équipementier) : profiter de meilleures marges, contourner les concurrents plus forts sur les prix...

  • stratégie multidomestique : se présenter comme un industriel local, près de chacun de ses clients, en redéployant une partie de sa capacité de production, R&D...

Et où l'on reparle pour Thales, après la récente réorganisation, de la fusion avec Safran, très présent sur la motorisation mais aussi les équipements et systèmes de communication...


En parallèle, il semblerait que les industriels soient en bonne voie pour obtenir des contrats de maintenance des équipements plus longs, certes en échange de baisse des prix, et pour le moment uniquement sur certains équipements uniquement (véhicules terrestres, maritimes, rafale) : la maintenance, certes moins "sexy" que les études amont, est, comme dans de nombreux secteurs économiques, une vraie vache à lait pour les fournisseurs, car elle constitue un revenu garanti dans le temps. De l'autre côté, pour l'Etat, ce type d'accord permet une réduction des coûts, mais à condition d'être capable d'immobiliser plus d'argent longtemps à l'avance dans le cadre des programmations militaires...

Partager cet article :

Facebook Twitter Technorati digg Delicious Yahoo Reddit Newsvine

Aucun commentaire: