Toujours en préparation du colloque du 1er juillet "Guerre et économie" à l'Ecole Militaire (n'oubliez pas de vous inscrire : http://www.doodle.com/kd6h3ywcv4tyecpk) un petit message pour illustrer une fragilité existante au sein de notre économie française entre très grandes entreprises et PME.
Le « champion national », terme éminemment français (ce qui ne veut pas dire que d’autres pays n’en ont pas, mais peut-être de façon plus discrète), illustre une double fragilité hexagonale, et son tiraillement entre :
- des entreprises multinationales, anciennes, soucieuses ou susceptibles de distendre leurs liens avec la France (pour des raisons de conquêtes à l’étranger, de réduction des coûts face à un Euro structurellement élevé…), mais qui constituent les locomotives de notre économie (de par leur accès au consommateur final et/ou leur position de contractant de rang 1 dans les marchés publics),
- et des PME pour lesquelles la survie se joue au quotidien, ayant souvent du mal à trouver des financements, à conquérir des marchés à l’étranger, à protéger leur savoir-faire, et qui constituent la cheville ouvrière de l’ancrage territorial de l’économie. Nous n'avons pas, contrairement à notre voisin allemand, un puissant Hinterland de moyennes entreprises au maillage extrêmement serré.
De fait, notre économie éprouve des difficultés à faire émerger la prochaine génération de « champions » : nous n’avons pas de Facebook, d’Amazon ni de Google, ni d’ailleurs de Microsoft ou d’Apple.
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