Le Pentagone a quelques soucis avec les coûts unitaires des drones Global Hawk de Northrop Grumman (35 millions de dollars, 123 si l'on inclut les coûts de développement) et Reaper de General Atomics Aeronautical Systems (10 millions de dollars), tous deux opérationnels depuis plusieurs années, et aimerait quelques coupes : 71 millions de dollars pour le premier et 68 millions pour le second.
Seulement voilà, les députés de l'US House Armed Services Committee ne l'entendent pas de cette oreille et ont refusé ces propositions, arguant, et on ne veut y voir aucune intervention du puissant lobby militaro-industriel, que le Global Hawk a été victime, depuis son origine, de sous-financement, en particulier pour tout ce qui touche à la maintenance et aux pièces de rechange. Et la manne menacée pour le Reaper devrait permettre de combler des lacunes dans le domaine de l'ISR.
Seulement voilà, les députés de l'US House Armed Services Committee ne l'entendent pas de cette oreille et ont refusé ces propositions, arguant, et on ne veut y voir aucune intervention du puissant lobby militaro-industriel, que le Global Hawk a été victime, depuis son origine, de sous-financement, en particulier pour tout ce qui touche à la maintenance et aux pièces de rechange. Et la manne menacée pour le Reaper devrait permettre de combler des lacunes dans le domaine de l'ISR.
L'USAF est renvoyée à ses propres insuffisances par Northrop : cahier des charges fluctuant, commandes en petites quantités... autant d'écueils qui ne facilitent pas la vie d'un contractor. Client dans le domaine de la défense, c'est un métier !
2 commentaires:
Le dernier paragraphe de ton billet résumerait très bien ce qu'était l'état major de l'Armée de l'Air française dans les années 30.
Il est bon que les armées soient exigeantes avec les grands fournisseurs, qui eux-mêmes ne se privent pas d'exploiter la position de force qu'ils peuvent avoir sur ce marché assez spécial. Cependant, il est évident qu'en termes industriels, un peu de rigueur et de constance est de rigueur.
Il faudrait que je remette la main sur un article assez iconoclaste appelant à une réorganisation de la DGA française...
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