Récemment, je mentionnais l'adaptation en BD d'Une histoire populaire des Etats-Unis d'Howard Zinn, dans lequel la parole était donnée principalement aux "sans grade", acteurs modestes des grands épisodes de l'histoire américaine depuis la fin du XIXème siècle.
Je viens d'achever le premier tome d'Une vie chinoise (Le temps du père), de P. Ôtié et Li Kunwu, qui par certains côtés m'y fait penser. On y suit la vie de Xiao Li (il s'agit de l'autobiographie de l'un des deux auteurs, membre du PCC), né au début des années 1950, aux débuts de la République Populaire de Chine, jusqu'à la mort du président Mao en 1976, en passant notamment par le Grand Bond en Avant et la Révolution Culturelle.
Emblématique de la génération qui a grandi au rythme des "Vive le président Mao", le personnage principal est pris entre le culte officiel et son adoration du Grand Timonnier d'une part et les injustices, l'arbitraire et la misère qui touche le peuple chinois et sa propre famille d'autre part.
Cet ouvrage est non seulement à recommander à tous ceux qui aiment la BD ou qui s'intéressent à l'histoire récente de la Chine, mais par ailleurs elle devrait également être lue par la jeune génération chinoise actuelle, qui n'a pas connu (voire totalement oublié) la période pré-Deng Xiaoping et qui a grandi dans un pays en forte croissance économique, fier de lui et cultivant les valeurs de l'individualisme. Entre elle et celle qui a vécu l'épopée maoïste, n'existe-t-il pas un fossé irréconciliable ?
Je viens d'achever le premier tome d'Une vie chinoise (Le temps du père), de P. Ôtié et Li Kunwu, qui par certains côtés m'y fait penser. On y suit la vie de Xiao Li (il s'agit de l'autobiographie de l'un des deux auteurs, membre du PCC), né au début des années 1950, aux débuts de la République Populaire de Chine, jusqu'à la mort du président Mao en 1976, en passant notamment par le Grand Bond en Avant et la Révolution Culturelle.
Emblématique de la génération qui a grandi au rythme des "Vive le président Mao", le personnage principal est pris entre le culte officiel et son adoration du Grand Timonnier d'une part et les injustices, l'arbitraire et la misère qui touche le peuple chinois et sa propre famille d'autre part.
Cet ouvrage est non seulement à recommander à tous ceux qui aiment la BD ou qui s'intéressent à l'histoire récente de la Chine, mais par ailleurs elle devrait également être lue par la jeune génération chinoise actuelle, qui n'a pas connu (voire totalement oublié) la période pré-Deng Xiaoping et qui a grandi dans un pays en forte croissance économique, fier de lui et cultivant les valeurs de l'individualisme. Entre elle et celle qui a vécu l'épopée maoïste, n'existe-t-il pas un fossé irréconciliable ?
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