Thibault Lamidel fait un rapprochement entre l'affaire de "la flottille" et l'Exodus. Encore une fois, je précise que ses propos n'engagent que lui. Nota: ce billet a été rédigé le 2 juin, et est donc antérieur à l'interception du navire affrété par une organisation irlandaise.
En ce lundi 31 mai, une flottille de navires hétéroclites a été interceptée par l'armée israélienne dans les eaux internationales. Cette opération pose des problèmes juridiques dont est coutumier l'État israélien. Et ce, sans compter les questions tactique, stratégique et diplomatique. De plus, cet épisode nous rappelle celui de l'Exodus de 1947.
Une action illégale israélienne
Ce n'est pas la première opération israélienne dans les eaux internationales. Pour rappel, la limite du domaine maritime d'un état est de "12 miles nautiques" (un peu moins de 24 km). Et à ne pas confondre avec la Zone Economique Exclusive de 188 miles nautiques supplémentaires (12 + 188 = 200 miles). La marine israélienne a donc cette habitude d'intervenir "haut". Comme le rapporte Libération en novembre 2009 :
Un désastre tactique
Quelque part, nous avons tous été choqués par ces images. Des commandos israéliens qui descendent en rappel un par un sur les navires. Et surtout sur le fameux cinquième navire où tout a dégénéré. Un hélicoptère dépose les hommes, un autre filme. Et à aucun moment, les attroupements de personnes, voire la présence "d'armes", n'inquiète. Il est permis de douter de la surprise tactique israélienne. Car si un hélicoptère de la Gendarmerie française peut voir à plusieurs kilomètres les détais d'une zone ciblée, on doute que les israéliens aient pu être aussi "aveugles". Et donc, comment expliquer ces hommes qui descendent les uns après les autres et qui se font littéralement massacrer ? Sur le journal de 13h de France 2, Christian Poutreau (fondateur du GIGN) commente ces fameuses images de l'armée israélienne. Sa mine déconfite illustre très bien son sentiment : c'est un fiasco.
Une gestion d'ensemble calamiteuse
Israël savait à l'avance les intentions de la flottille si l'on croit le billet d'Egea. Assez pour tenter de causer des avaries à au moins deux navires de la flottille pour les empêcher de prendre la mer. Dès lors, il existait une certaine "profondeur stratégique" pour voir venir la chose. Les autorités israéliennes auraient négocié régulièrement avec la Flottille pour éviter qu'elle force le blocus. En proposant de décharger la cargaison ailleurs. Le refus persistant aurait dû alerter. La volonté était de briser le blocus imposé à la bande de Gaza depuis l'élection du Hamas (au passage, il convient de signaler que c'est suite à une élection démocratique., dont le résultat n'a pas plu). La petite flotte se rapprochant de son but, et comme le signale Egea, pour tenir le blocus (et éviter les conséquences de son abandon), il fallait imaginer des moyens coercitifs. Et donc, intervenir en haute mer n'était pas à exclure (vous avez entendu la "bronca" générale s'offusquer de cette intervention hors eaux territoriales ?). Et à partir de là, survient le trouble. Pourquoi, quitte à utiliser la force étatique, ne pas avoir immobilisé les navires ? Christian Poutreau se demandait sur France 2 en ce jour pourquoi la passerelle des navires n'avait pas été ciblée en premier. Peut-on parler de gestion professionnelle de l'affaire ?
Au final, face à une Flottille qui n'a cessé de faire preuve de sa détermination, quitte à aller aux mains (voire aux armes, si on peut appeler "armer" des sacs de billes et des lance-pierres...), l'intérêt aurait été de ne pas y répondre. Un état comme Israël avait quelques moyens de calmer le jeu (avarie provoquée sur les navires (hélice, gouvernail), attaque de la passerelle...).
Des conséquences stratégiques inédites
Qui que soient les instigateurs de cette initiative "humanitaire", l'affaire tombe très bien pour mettre l'Etat israélien dans une position difficile. Israël est depuis l'opération Plomb Durci brouillée avec la Turquie. Depuis l'arrivée d'Obama les négociations sur l'arrêt de la colonisation israélienne en Cisjordanie sont un échec complet. Et les deux alliés sont en froid. On nous assure régulièrement du contraire. Et il est vrai que les Etats-Unis ont encore sauvé Israël d'une condamnation à l'ONU. Mais la position devient intenable. Israël est condamnable à plus d'un titre. Un piège a été tendu, et tout ce qui pouvait arriver de pire est arrivé. Rien ou presque ne peut être repproché à la Flottille. Par contre, tout est raté dans la conduite israélienne de l'affaire. Egea fait bien de noter que l'Etat israélien avait tout intérêt à ce que le blocus soit "sauvé". Mais l'isolement israélien est inédit. Il dure, continue à être condamné. Et au vu des résultats produit, comment ne pas penser qu'une telle opération ne sera pas retentée ?
De plus, un parallèle n'aurait pas encore été fait. La diplomatie israélienne dit le plus grand mal de cette intiative humanitaire. Et pourtant, c'est presque une situation ironique.
L'Exodus
En 1947, un vieux cargo rebaptisé "Exodus" transporte des rescapés des camps vers la Palestine alors sous mandat britannique. Les Britanniques refusent au navire de débarquer. L'Exodus est intercepté à 27 kilomètres des côtes palestiniennes (la convention de Montego Bay (droit de la mer, eaux territoriales et ZEE) de 1982 n'était naturellement pas encore en vigueur). Le navire parti de France est alors renvoyé d'où il vient. Grève de la faim à bord en signe de protestation, retour difficile et émotion internationale. Il est souvent admis que cette affaire joua un rôle significatif dans la reconnaissance de l'Etat israélien par la Communauté internationale.
La similitude est troublante. Elle n'est pas en tout point similaire puisque les britanniques étaient "l'autorité légale" en Palestine alors. Ce qui n'est peut-être pas le cas pour Israël qui fait le blocus de la Bande de Gaza. D'ailleurs, soit dit en passant, peut-on faire le blocus d'un territoire sans Etat ? La "brutalité", ou le manque de maîtrise des conséquences de l'utilisation de la force étatique dans le règlement du piège tendu a suscité l'émotion internationale. De là à dire qu'un Etat palestinien sera bientôt reconnu, il y a un pas à peut-être ne pas franchir.
Confirmation d'un mouvement ?
Au final, c'est un problème à long terme pour Israël. L'opération Plomb Durci dans la Bande de Gaza a laissé des traces comme en témoigne la position turque par exemple. Avec ce nouveau coup d'éclat, Israël pourrait définitivement passer pour le "méchant" pour une longue période. Celui qui ne veut pas la paix. Le président de l'autorité palestienne, Abbas, a bien fait de signaler qu'il n'arrêtera pas les négociations. Son acte pourrait confirmer une "honorabilité" palestinienne. De là à dire que les tirs de roquette cesseront pour ne pas casser cette "image internationale" de la cause palestinienne, il y a encore un monde. Cependant, on observe que le front du refus de la politique américaine au Proche-Orient s'élargit. La Turquie rejoint les diplomaties syrienne et iranienne. Peut être que le Brésil prendra une position à mi-chemin des Etats-Unis et de l'Europe et pas trop proche de l'axe Téhéran-Damas. L'Europe est sous la pression de ses contradictions. Et les Etats-Unis ont de moins en moins de troupes. Wait and see...
En ce lundi 31 mai, une flottille de navires hétéroclites a été interceptée par l'armée israélienne dans les eaux internationales. Cette opération pose des problèmes juridiques dont est coutumier l'État israélien. Et ce, sans compter les questions tactique, stratégique et diplomatique. De plus, cet épisode nous rappelle celui de l'Exodus de 1947.
Une action illégale israélienne
Ce n'est pas la première opération israélienne dans les eaux internationales. Pour rappel, la limite du domaine maritime d'un état est de "12 miles nautiques" (un peu moins de 24 km). Et à ne pas confondre avec la Zone Economique Exclusive de 188 miles nautiques supplémentaires (12 + 188 = 200 miles). La marine israélienne a donc cette habitude d'intervenir "haut". Comme le rapporte Libération en novembre 2009 :
Un commando de la marine israélienne a pris d’assaut le cargo battant pavillon d’Antigua «à environ 100 milles nautiques (180 km) des côtes israéliennes», a affirmé une porte-parole militaire.Il ne faut pas confondre "morale" et "droit international". La problématique ne se pose pas quand il s'agit d'intercepter des armes en haute mer qui auraient été destinées au Hamas. Mais concernant l'affaire de la Flottille, la difficulté juridique apparaît. Au nom de quel droit Israël peut intervenir en dehors de ses eaux territoriales ? Aucun. En l'état actuel des choses, seul un acte de piraterie permettrait à un état d'intervenir au-delà des 12 miles. Au vu des évènements, c'est Israël qui pourrait être accusé de piraterie. Donc, rien ne lui donne le droit à Israël de mener de telles actions ni de détenir des prisonniers ou de les interroger. D'où les nombreux appels d'Etats à récupérer leurs ressortissants. C'est presque de l'enlèvement de les détenir, vu qu'ils "n'ont rien fait d'illégal".
Un désastre tactique
Quelque part, nous avons tous été choqués par ces images. Des commandos israéliens qui descendent en rappel un par un sur les navires. Et surtout sur le fameux cinquième navire où tout a dégénéré. Un hélicoptère dépose les hommes, un autre filme. Et à aucun moment, les attroupements de personnes, voire la présence "d'armes", n'inquiète. Il est permis de douter de la surprise tactique israélienne. Car si un hélicoptère de la Gendarmerie française peut voir à plusieurs kilomètres les détais d'une zone ciblée, on doute que les israéliens aient pu être aussi "aveugles". Et donc, comment expliquer ces hommes qui descendent les uns après les autres et qui se font littéralement massacrer ? Sur le journal de 13h de France 2, Christian Poutreau (fondateur du GIGN) commente ces fameuses images de l'armée israélienne. Sa mine déconfite illustre très bien son sentiment : c'est un fiasco.
Une gestion d'ensemble calamiteuse
Israël savait à l'avance les intentions de la flottille si l'on croit le billet d'Egea. Assez pour tenter de causer des avaries à au moins deux navires de la flottille pour les empêcher de prendre la mer. Dès lors, il existait une certaine "profondeur stratégique" pour voir venir la chose. Les autorités israéliennes auraient négocié régulièrement avec la Flottille pour éviter qu'elle force le blocus. En proposant de décharger la cargaison ailleurs. Le refus persistant aurait dû alerter. La volonté était de briser le blocus imposé à la bande de Gaza depuis l'élection du Hamas (au passage, il convient de signaler que c'est suite à une élection démocratique., dont le résultat n'a pas plu). La petite flotte se rapprochant de son but, et comme le signale Egea, pour tenir le blocus (et éviter les conséquences de son abandon), il fallait imaginer des moyens coercitifs. Et donc, intervenir en haute mer n'était pas à exclure (vous avez entendu la "bronca" générale s'offusquer de cette intervention hors eaux territoriales ?). Et à partir de là, survient le trouble. Pourquoi, quitte à utiliser la force étatique, ne pas avoir immobilisé les navires ? Christian Poutreau se demandait sur France 2 en ce jour pourquoi la passerelle des navires n'avait pas été ciblée en premier. Peut-on parler de gestion professionnelle de l'affaire ?
Au final, face à une Flottille qui n'a cessé de faire preuve de sa détermination, quitte à aller aux mains (voire aux armes, si on peut appeler "armer" des sacs de billes et des lance-pierres...), l'intérêt aurait été de ne pas y répondre. Un état comme Israël avait quelques moyens de calmer le jeu (avarie provoquée sur les navires (hélice, gouvernail), attaque de la passerelle...).
Des conséquences stratégiques inédites
Qui que soient les instigateurs de cette initiative "humanitaire", l'affaire tombe très bien pour mettre l'Etat israélien dans une position difficile. Israël est depuis l'opération Plomb Durci brouillée avec la Turquie. Depuis l'arrivée d'Obama les négociations sur l'arrêt de la colonisation israélienne en Cisjordanie sont un échec complet. Et les deux alliés sont en froid. On nous assure régulièrement du contraire. Et il est vrai que les Etats-Unis ont encore sauvé Israël d'une condamnation à l'ONU. Mais la position devient intenable. Israël est condamnable à plus d'un titre. Un piège a été tendu, et tout ce qui pouvait arriver de pire est arrivé. Rien ou presque ne peut être repproché à la Flottille. Par contre, tout est raté dans la conduite israélienne de l'affaire. Egea fait bien de noter que l'Etat israélien avait tout intérêt à ce que le blocus soit "sauvé". Mais l'isolement israélien est inédit. Il dure, continue à être condamné. Et au vu des résultats produit, comment ne pas penser qu'une telle opération ne sera pas retentée ?
De plus, un parallèle n'aurait pas encore été fait. La diplomatie israélienne dit le plus grand mal de cette intiative humanitaire. Et pourtant, c'est presque une situation ironique.
L'Exodus
En 1947, un vieux cargo rebaptisé "Exodus" transporte des rescapés des camps vers la Palestine alors sous mandat britannique. Les Britanniques refusent au navire de débarquer. L'Exodus est intercepté à 27 kilomètres des côtes palestiniennes (la convention de Montego Bay (droit de la mer, eaux territoriales et ZEE) de 1982 n'était naturellement pas encore en vigueur). Le navire parti de France est alors renvoyé d'où il vient. Grève de la faim à bord en signe de protestation, retour difficile et émotion internationale. Il est souvent admis que cette affaire joua un rôle significatif dans la reconnaissance de l'Etat israélien par la Communauté internationale.
La similitude est troublante. Elle n'est pas en tout point similaire puisque les britanniques étaient "l'autorité légale" en Palestine alors. Ce qui n'est peut-être pas le cas pour Israël qui fait le blocus de la Bande de Gaza. D'ailleurs, soit dit en passant, peut-on faire le blocus d'un territoire sans Etat ? La "brutalité", ou le manque de maîtrise des conséquences de l'utilisation de la force étatique dans le règlement du piège tendu a suscité l'émotion internationale. De là à dire qu'un Etat palestinien sera bientôt reconnu, il y a un pas à peut-être ne pas franchir.
Confirmation d'un mouvement ?
Au final, c'est un problème à long terme pour Israël. L'opération Plomb Durci dans la Bande de Gaza a laissé des traces comme en témoigne la position turque par exemple. Avec ce nouveau coup d'éclat, Israël pourrait définitivement passer pour le "méchant" pour une longue période. Celui qui ne veut pas la paix. Le président de l'autorité palestienne, Abbas, a bien fait de signaler qu'il n'arrêtera pas les négociations. Son acte pourrait confirmer une "honorabilité" palestinienne. De là à dire que les tirs de roquette cesseront pour ne pas casser cette "image internationale" de la cause palestinienne, il y a encore un monde. Cependant, on observe que le front du refus de la politique américaine au Proche-Orient s'élargit. La Turquie rejoint les diplomaties syrienne et iranienne. Peut être que le Brésil prendra une position à mi-chemin des Etats-Unis et de l'Europe et pas trop proche de l'axe Téhéran-Damas. L'Europe est sous la pression de ses contradictions. Et les Etats-Unis ont de moins en moins de troupes. Wait and see...
4 commentaires:
L'aspect juridique n'est à mon avis pas aussi clair que cela. Israël n'a pas signé ni ratifié la Convention de Montego Bay sur le droit de la mer. Mais surtout, Israël se considère en guerre. Le droit international applicable en temps de guerre est un droit coutumier. En l'occurrence, on reconnaît le droit de visite aux Etats belligérants dans les eaux non neutres ( comme la haute mer), en particulier pour faire respecter un blocus, s'il y a des raisons de croire que les navires neutres tentent de faire de la contrebande de guerre.
Voir, pour la France, l'instruction no 2380/EMM/2 sur l'application du droit international en cas de guerre du 23 avril 1969.
Evidemment, dans nos sociétés judiciarisées et à l'abri de la guerre, il est scandaleux de saisir ainsi des navires; mais n'oublions pas qu'en cas de guerre, la force a, au final, le dernier mot. Et Israël est en guerre.
Cet argument ne tient vraiment pas la route pour justifier l'attaque du convoi humanitaire, surtout quand on sait que la Turquie qui a grandement participé à l'organisation est l'alliée d'Israël. Pendant que les bateaux naviguaient, des militaires israéliens formaient des militaires turcs sur l'utilisation des nouveaux drones que la Turquie venait d'acquérir. Bonjour la confiance entre allié.... La parano du gouvernement israélien semble évidente. Ce régime est à l'agonie. Même Noam Chomsky s'est vu refuser l'entrée en Israël. disons le clairement : ils ont brulé les plombs ! Leur agitation ne fait que confirmer cet état. ( voir les menaces face à l'Iran ). Depuis quelques jours, Ehud Barak a lancé une commission pour savoir si leur blocus était en accord avec le droit. C'est dire si le droit les préoccupe ... Il n'en fallait pas tant pour montrer clairement que c'est le cadet de leur soucis ...Ils sont en pleine obscurité et viennent de comprendre que leur politique les mène tous dans le mur. Alors ils deviennent de plus en plus agressifs pour rester au pouvoir. Les conventions ont toujours été le cadet de leur soucis, bien avant la création de l'Etat, quand la Palestine était sous mandat Britannique.
Tout dépend bien sûr du point de vue d'où on se place... Mais il est vrai que le gouvernement israëlien utilise vraisemblablement sa politique extérieure à des fins de politique étrangère. L'instabilité politique de ces dernières années a probablement contribué à l'aventurisme militaire d'Israël, et ne risque pas d'aider à la normalisation de la situation.
Ils ne sont pas les premiers et ne seront malheureusement pas les derniers à subordonner l'intérêt général (la paix) à leurs propres intérêts (rester au pouvoir).
" Ils ne sont pas les premiers et ne seront malheureusement pas les derniers à subordonner l'intérêt général (la paix) à leurs propres intérêts (rester au pouvoir)."
Oui je suis d'accord avec cette analyse. La paix ne semble pas faire partie de leur priorité. Au contraire, l'état de guerre permananent leur permet toutes sortes d'abus et justifie la mise en place de mesures coecitives pour sa propres population. Et comme ils n'ont pas de frontières bien définies, ils vont partout dans les environs et sèment le chaos, entretenant ce fameux etat de guerre. On remarque une certaine similitude avec l'état de guerre permanente annoncé par Bush contre le terrorisme, et qui a servi de motif pour dépouiller les américains d'une partie de leurs droits humains. Je pense notamment au Patriot Act et d'autres mesures liberticides ... C'est exactement ce processus qui s'est developpé depuis quelques temps aussi chez nous, et qui choque et en effraie plus d'un. Sinon, je pense que le coup de la Flotte pourrait avoir des ramifications avec certaines diplomaties occidentales, en liaison avec la Turquie, avec comme but de recadrer Israël ... La Turquie n'est pas folle et n'aurait pas permis une telle chose sans l'aval de certaines autorités comme l'Otan par exemple. Les puissances occidentales pourraient vouloir mettre "le chien enragé" au bout d'une laisse pour calmer les gens, et éviter de se mettre tout le monde à dos, surtout sur les terrrains d'actions où sont déployés des hommes, mais aussi dans leur propre pays. Cette alliance inconditionnelle commence à devenir pesante et les videos de fanatiques israèliens commencent à innonder le web, de même que des vidéos décrivants les fruits de leur politque nauséeuse chez les proches voisins. L'occident ne pourra plus supporter ce genre de situation bien longtemps ; les canaux de communication ouverts depuis l'ère internet ne permettent plus de contenir la réalité comme auparavant, du temps des chaines herziennes "hyper sélectives". Ils essaient bien d'y mettre un terme sous couvert de défense de droits d'auteurs ( Hadopi, Lopsi, Lopsi2, Acta ) et de lutte contre le terrorisme, mais je ne sais pas s'ils y parviendront réellement. Ils vont devoir être plus discrêts et c'est ce que fais Obama depuis son arrivée à la maison blanche avec les opérations "très discrêtes ". Les crédits accordés à ce service ont considérablement augmentés. Cette flotille pourrait bien faire partie de l'une d'elle afin d'assurer la sécurité des intérêts US. C'est le retour des agents secrets, et les humanitaires pourraient tout aussi bien avoir été manipulé par eux.
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