Une question vite fait en passant : le sommet de Copenhague, et son échec patent, n'est-il pas un signe de plus de l'émergence d'un duo, ou plutôt d'un duel car il n'est pas question d'une gestion partagée, USA-Chine aux manettes des affaires chaudes du monde ?
Bien qu'opposés à peu près sur tout, les deux géants et plus gros pollueurs au monde (en valeur absolue et en relatif pour les Américains) ont réussi, par un accord de couloir dont les Européens sont totalement absents (et qui réunissait également l'Inde, l'Afrique du Sud et le Brésil) malgré l'activisme de certains, à conserver leur souveraineté et leur liberté de polluer sans aucun engagement juridiquement contraignant chiffré, autre que des affirmations unilatérales. L'accord final est une sorte de consensus vague en attendant éventuellement du concret dès janvier, voire à Bonn ou Mexico un peu plus tard dans l'année. La Chine pourra donc poursuivre son effort de rattrapage par une croissance effrénée, et les Etats-Unis pourront continuer à émettre autant de gaz à effet de serre qu'aujourd'hui. Le relatif effacement de l'Union Européenne, malgré le show public de Nicolas Sarkozy, est aussi un point important à retenir, entre la démission de la présidente de la conférence et le pataugeage du premier ministre danois...
Obama affirmait d'ailleurs déjà en juillet dernier que la relation entre les deux pays définirait le XXIème siècle. De par l'intrication de leurs économies, ils avaient déjà été au coeur des différents G20 qui se sont succédés pour trouver un remède à la crise financière et économique qui sévit depuis 2008. On note cependant que le dernier voyage du président américain en Chine n'a pas été un franc succès, car il est vrai que celle-ci, soft power oblige, refuse de monter au front sur certains sujets comme l'Iran. L'Empire du Milieu ne souhaite surtout pas, pour le moment, apparaître comme ce qu'elle est amenée à devenir bientôt, à savoir la deuxième (puis première ?) puissance mondiale, non seulement sur le plan économique mais également au niveau politique. Il lui importe trop de figurer encore au rang des pays émergents, obsédée par sa propre croissance mais s'abstenant de régenter les affaires internationales. D'autant qu'elle se pose en héraut d'un monde "harmonieux" et surtout multipolaire.
Voir aussi : un ouvrage sur le soft power chinois
Bien qu'opposés à peu près sur tout, les deux géants et plus gros pollueurs au monde (en valeur absolue et en relatif pour les Américains) ont réussi, par un accord de couloir dont les Européens sont totalement absents (et qui réunissait également l'Inde, l'Afrique du Sud et le Brésil) malgré l'activisme de certains, à conserver leur souveraineté et leur liberté de polluer sans aucun engagement juridiquement contraignant chiffré, autre que des affirmations unilatérales. L'accord final est une sorte de consensus vague en attendant éventuellement du concret dès janvier, voire à Bonn ou Mexico un peu plus tard dans l'année. La Chine pourra donc poursuivre son effort de rattrapage par une croissance effrénée, et les Etats-Unis pourront continuer à émettre autant de gaz à effet de serre qu'aujourd'hui. Le relatif effacement de l'Union Européenne, malgré le show public de Nicolas Sarkozy, est aussi un point important à retenir, entre la démission de la présidente de la conférence et le pataugeage du premier ministre danois...
Obama affirmait d'ailleurs déjà en juillet dernier que la relation entre les deux pays définirait le XXIème siècle. De par l'intrication de leurs économies, ils avaient déjà été au coeur des différents G20 qui se sont succédés pour trouver un remède à la crise financière et économique qui sévit depuis 2008. On note cependant que le dernier voyage du président américain en Chine n'a pas été un franc succès, car il est vrai que celle-ci, soft power oblige, refuse de monter au front sur certains sujets comme l'Iran. L'Empire du Milieu ne souhaite surtout pas, pour le moment, apparaître comme ce qu'elle est amenée à devenir bientôt, à savoir la deuxième (puis première ?) puissance mondiale, non seulement sur le plan économique mais également au niveau politique. Il lui importe trop de figurer encore au rang des pays émergents, obsédée par sa propre croissance mais s'abstenant de régenter les affaires internationales. D'autant qu'elle se pose en héraut d'un monde "harmonieux" et surtout multipolaire.
Voir aussi : un ouvrage sur le soft power chinois
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire