Tout le monde se souvient du survol au printemps dernier de New York et de la Statue de la Liberté par Air Force One accompagné de deux chasseurs F-16, qui avait à l'époque inquiété de nombreux Américains, certains y voyant déjà un nouveau 11 septembre.
L'Associated Press rapporte que l'US Air Force, par le biais de sa Combat Information Cell, aurait analysé les contenus des sites Web 2.0 Twitter, Youtube ainsi que divers blogs afin de mesurer l'impact dans l'opinion américaine de cet évènement et de fournir des recommandations pour gérer de telles situations.
Les résultats de cette analyse ont été plutôt catastrophiques, relevant un emballement très rapide, des réactions extrêmement furieuses, une panique généralisée localement et sur la Toile, des développements d'hypothèses les plus folles et désastreuses, et une impossibilité pour l'armée et le gouvernement à vite reprendre la main au niveau de la communication. Ceci dit, il est également indiqué que le soufflé est retombé plutôt vite sur le Web communautaire, la faute ou grâce à l'épidémie de Grippe A qui commençait à faire sérieusement parler d'elle.
L'Associated Press rapporte que l'US Air Force, par le biais de sa Combat Information Cell, aurait analysé les contenus des sites Web 2.0 Twitter, Youtube ainsi que divers blogs afin de mesurer l'impact dans l'opinion américaine de cet évènement et de fournir des recommandations pour gérer de telles situations.
Les résultats de cette analyse ont été plutôt catastrophiques, relevant un emballement très rapide, des réactions extrêmement furieuses, une panique généralisée localement et sur la Toile, des développements d'hypothèses les plus folles et désastreuses, et une impossibilité pour l'armée et le gouvernement à vite reprendre la main au niveau de la communication. Ceci dit, il est également indiqué que le soufflé est retombé plutôt vite sur le Web communautaire, la faute ou grâce à l'épidémie de Grippe A qui commençait à faire sérieusement parler d'elle.
Selon les documents officiels mentionnés par Associated Press, le Pentagone juge les réseaux sociaux virtuels à la fois bénéfiques et porteurs de risques. Et ceci à la fois dans leur utilisation par le grand public mais également par des militaires ou fonctionnaires, souhaitant partager avec leurs familles et amis, mais pouvant aussi provoquer des fuites d'information, non pas tant confidentielles que non maîtrisées. Le corps des Marines a ainsi interdit la connexion de ses employés (depuis leurs ordinateurs professionnels) aux sites communautaires (MySpace, Facebook, Twitter, Youtube...). Des consignes plus larges invitent à ne pas non plus s'y connecter sous des pseudonymes et surtout à ne pas communiquer si cela ne fait partie de leurs attributions. Comme l'indique Paul Bove, un spécialiste des médias numériques de l'USAF :
Voir aussi :
We always tell people, 'Stay in your lane and don't talk about something that you're not qualified to talk about
***
Voir aussi :
- Internet et l'institution militaire : de la difficulté de vivre avec son temps sur La Plume et le Sabre
- Un rapport du Centre d'études en sciences sociales de la défense sur les blogs militaires (datant certes de 2007)
- La guerre des images investit le Web 2.0
- GPS : les Etats-Unis se veulent rassurants pour un autre cas d'utilisation de Twitter
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