Ainsi donc, Thomson ne veut plus s'appeler Thomson. L'entreprise française qui fabrique des systèmes vidéos a annoncé fin juillet être sauvée de la faillite grâce à un accord avec ses créanciers. Mais elle souhaite par la même occasion changer de nom, au motif que son coeur de métier ayant évolué : "Thomson", trop associé à ses activités historiques, est un frein à la création d'une nouvelle dynamique.
Un changement de nom est un évènement lourd dans la vie d'une entreprise, et pourtant les exemples sont légion, rien qu'au sein du CAC40 : Veolia, Total, EADS, Capgemini, BNPParibas, Alstom...
Suite notamment à une fusion, une cession, un repositionnement stratégique, l'attaque de nouveaux marchés à l'étranger,une volonté de rompre avec une certaine image, voire une contrainte juridique, il est utilisé pour transformer et remettre au goût du jour la marque (ou les marques) de l'entreprise. D'un autre côté, se doter d'une nouvelle identité coûte, pour une grande entreprise, plusieurs millions d'euros, sans compter sur le fait que c'est toute une notoriété à reconstruire auprès des clients et partenaires, voire du grand public.
Il n'y aurait pas de lien direct avec le secteur défense si l'autre branche historique de Thomson SA ("créée" par nationalisation en 1982 de Thomson-Brandt et Thomson-CSF, déjà regroupées depuis 1967 sous le nom de... Thomson-CSF), Thomson-CSF, n'avait pas changé de nom en 2000 pour Thales.
A l'époque, la privatisation (1998) et la différenciation d'avec les activités "grand public" (i.e. Thomson Multimédia puis Thomson), le rapprochement avec Dassault Electronique et Racal, et plus globalement le besoin d'expansion à l'international, mais aussi quoiqu'on le dise, l'affaire des frégates de Taiwan, furent les facteurs ayant pesé dans la balance.
Il faut noter que les deux autres champions français (ou en partie français) du secteur défense, EADS et Nexter, ont également des noms de création récente, mais pour des raisons un peu différentes :
Un changement de nom est un évènement lourd dans la vie d'une entreprise, et pourtant les exemples sont légion, rien qu'au sein du CAC40 : Veolia, Total, EADS, Capgemini, BNPParibas, Alstom...
Suite notamment à une fusion, une cession, un repositionnement stratégique, l'attaque de nouveaux marchés à l'étranger,une volonté de rompre avec une certaine image, voire une contrainte juridique, il est utilisé pour transformer et remettre au goût du jour la marque (ou les marques) de l'entreprise. D'un autre côté, se doter d'une nouvelle identité coûte, pour une grande entreprise, plusieurs millions d'euros, sans compter sur le fait que c'est toute une notoriété à reconstruire auprès des clients et partenaires, voire du grand public.
Il n'y aurait pas de lien direct avec le secteur défense si l'autre branche historique de Thomson SA ("créée" par nationalisation en 1982 de Thomson-Brandt et Thomson-CSF, déjà regroupées depuis 1967 sous le nom de... Thomson-CSF), Thomson-CSF, n'avait pas changé de nom en 2000 pour Thales.
A l'époque, la privatisation (1998) et la différenciation d'avec les activités "grand public" (i.e. Thomson Multimédia puis Thomson), le rapprochement avec Dassault Electronique et Racal, et plus globalement le besoin d'expansion à l'international, mais aussi quoiqu'on le dise, l'affaire des frégates de Taiwan, furent les facteurs ayant pesé dans la balance.
Il faut noter que les deux autres champions français (ou en partie français) du secteur défense, EADS et Nexter, ont également des noms de création récente, mais pour des raisons un peu différentes :
- pour le premier, car il est la fusion de trois entreprises européennes (DASA, CASA et Aérospatiale Matra)
- pour le second, car après un important plan de restructuration, amenant les effectifs de plus de 6000 à 3500, il fallait donner un nouveau souffle à Giat Industries, la conduisant à renommer ses activités opérationnelles, et conservant son nom historique uniquement pour la holding financière
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