Protonex Technology, une startup américaine basée dans le Massachusetts, a annoncé qu'un robot tactique TALON (utilisé par l'armée et la police US, fabriqué par Waltham, une filiale du britannique Qinetiq) équipé d'une batterie hybride fondée sur une pile à combustible avait lors d'un test atteint une autonomie de 45km...soit trois fois la distance qu'il peut parcourir avec une batterie classique.
Le concept de pile à combustible est porteur de nombreuses promesses, notamment, bien entendu, dans le domaine des transports et plus particulièrement de l'automobile, en remplacement des carburants fossiles. Reposant sur l'oxydation de dihydrogène (assez dur à obtenir et à stocker malgré son abondance sur notre planète), qui génère un courant électrique, elle est relativement propre, car ne rejetant que de l'eau.
Pour les militaires, ses applications sont principalement les robots et les drones aériens. La question de l'autonomie, mais également du poids et de la mobilité sont extrêmement prégnants. L'armée américaine possède plusieurs milliers d'UAV (drones aériens) dont certains, pesant parfois à peine 500g, sont transportables dans un sac à dos, montables et lançables à la main. Leur utilisation première est évidemment la reconnaissance, car ils sont équipés de caméras optiques ou infrarouge reliées à des systèmes terrestres. En moyenne, ils ont une endurance d'une à deux heures dans les airs (beaucoup moins que les géants du type Predator).
Cela permettrait une observation pendant une plus grande période et sur une superficie plus vaste, ce qui accroît par exemple la probabilité de reccueillir des informations utiles sur une cible potentielle ou sur l'environnement d'un convoi, afin de mieux anticiper une embuscade.
Des essais réalisés depuis l'an dernier avec des piles à combustible de Protonex sur des UAV Puma (1,5m de long, 3m d'envergure) d'AeroVironment ont permis d'atteindre des durées de vol de 9h, et des moyennes deux à quatre fois supérieures à celles obtenues avec des batteries traditionnelles.
Protonex travaille actuellement au recyclage de l'eau produite (réinjectée dans la pile) ce qui réduirait le poids global et allongerait donc encore le vol...de quoi mettre à profit les produits dérivés du (semble-t-il) très prochainement défunt Future Combat System.
Un UAV Puma équipé d'une pile à combustible
Pour les militaires, ses applications sont principalement les robots et les drones aériens. La question de l'autonomie, mais également du poids et de la mobilité sont extrêmement prégnants. L'armée américaine possède plusieurs milliers d'UAV (drones aériens) dont certains, pesant parfois à peine 500g, sont transportables dans un sac à dos, montables et lançables à la main. Leur utilisation première est évidemment la reconnaissance, car ils sont équipés de caméras optiques ou infrarouge reliées à des systèmes terrestres. En moyenne, ils ont une endurance d'une à deux heures dans les airs (beaucoup moins que les géants du type Predator).
L'enjeu est de prolonger cette durée de vol, en s'assurant bien sûr que les équipements électroniques continuentà fonctionner, sans renoncer à une taille relativement réduite. Ce qui n'est pas chose aisée, un des écueils principaux étant le volume des réservoirs à hydrogène. Celui-ci est stocké sous forme de poudre, et libéré quand cette dernière est mélangée à de l'eau.
Cela permettrait une observation pendant une plus grande période et sur une superficie plus vaste, ce qui accroît par exemple la probabilité de reccueillir des informations utiles sur une cible potentielle ou sur l'environnement d'un convoi, afin de mieux anticiper une embuscade.
Des essais réalisés depuis l'an dernier avec des piles à combustible de Protonex sur des UAV Puma (1,5m de long, 3m d'envergure) d'AeroVironment ont permis d'atteindre des durées de vol de 9h, et des moyennes deux à quatre fois supérieures à celles obtenues avec des batteries traditionnelles.
Protonex travaille actuellement au recyclage de l'eau produite (réinjectée dans la pile) ce qui réduirait le poids global et allongerait donc encore le vol...de quoi mettre à profit les produits dérivés du (semble-t-il) très prochainement défunt Future Combat System.
Crédits : Gizmag
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire