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Mon Blog Défense

lundi 28 mai 2012

Défense et des bulles – mai 2012 : Des soldats d’honneur (Donjon)


Tous les fans de BD franco-belge connaissent la série d’heroic fantasy Donjon, créée par Lewis Trondheim (Lapinot, Les cosmonautes du futur…) et Joann Sfar (Le chat du rabbin, Le minuscule mousquetaire, Socrate le demi-chien…) en 1998, et constituée à ce jour de plus d’une trentaine d’albums– un rythme assez exceptionnel pour de la bande-dessinée, bien que la dernière publication remonte à 2009.
S’inspirant du jeu de rôle Donjons et Dragons, elle est centrée sur l’histoire d’un Donjon, où des aventuriers viennent tenter leur chance de rafler une partie du trésor, bien gardé par toute une troupe de monstres et autres guerriers, placés sous l’autorité bienveillante du Gardien.
L’originalité tient au fait que les histoire sont racontées du point de vue de ces derniers, et non des intrépides aventuriers qui presque tous sans exception viennent mourir leur épée à la main. A noter, comme très souvent chez Trondheim, que les personnages sont tous des bipèdes de diverses espèces (chiens, oiseaux, reptiles) anthropomorphiques.
La série, ni historique ni militaire, mais au sein de laquelle la guerre est omniprésente, est elle-même découpée en cinq sous-séries :
  • Donjon Potron-Minet, qui raconte la jeunesse du gardien, avant la création du Donjon
  • Donjon Zénith, ou l’époque de la splendeur du Donjon
  • Donjon Crépuscule, après la chute du Donjon, qui se déroule dans un monde post-apocalyptique
  • Donjon Parade, des aventures plutôt humoristiques centrées sur deux des personnages principaux, chronologiquement au milieu de Donjon Zénith
  • Donjon Monsters, dont chaque album sert de « back story » à l’un des personnages secondaires de Donjon Porton-Minet, Donjon Zénith ou Donjon Crépuscule
Pour la chronique de ce mois-ci, je souhaite faire un focus plus particulier sur le Tome 10 de Donjon Monsters, intitulé Des soldats d’honneur, se situant chronologiquement entre Donjon Zénith et Donjon Crépuscule, et pour lequel Sfar et Trondheim au scénario se sont adjoints les services de Bézian au dessin (la collaboration avec des dessinateurs différents pour chaque album est l’une des caractéristiques de Donjon Monsters).
L’on y suit deux frères draconistes (terme jamais vraiment défini à ma connaissance, mais désignant des reptiliens adeptes d’une religion de type chamanique), membres de la Géhenne, l’armée du Grand Khan, qui règne alors sur le Donjon et une grande partie de Terra Amata, la planète de la série Donjon.
Initialement, ils sont totalement dévoués à leur empereur, comme en témoigne le quatrième de couverture :
Le Grand Khan est notre chef et je luis obéis aveuglément. Être sous les ordres d’un tel leader est un privilège rare. Il illumine nos vies et comble nos incertitudes. Je donnerais ma vie pour lui. D’autant plus qu’il la prendrait si je ne la lui offrais pas.
Tellement dévoués qu’ils prennent très à coeur un poste de surveillance insignifiant, à la finalité inepte, qui consiste principalement à combattre des cailloux. Mais suite à la faute de l’un d’entre eux, lourdement condamné pour l’exemple, ils vont s’embarquer dans une quête pendant laquelle ils vont commencer à se poser des questions, sur le sens de l’honneur, de leur engagement, de leur vie.
Il s’agit probablement de l’un des albums les plus singuliers de l’ensemble de la série.
Premièrement, parce qu’il peut se lire de façon totalement indépendante, n’ayant qu’un lien ténu avec l’histoire principale de Donjon Crépuscule, même si seuls ceux qui ont lu Donjon Crépuscule pourront en apprécier l’ensemble des subtilités.
Ensuite parce qu’il est noir, très noir. L’humour qui marque la plupart des albums, dans les situations ou les dialogues, est ici totalement absent. Le dessin de Bézian y est certainement pour quelque chose : très crayonné, très sombre – il en existe d’ailleurs une série limité en noir et blanc – dans un récit où la mort est omniprésente, alors que les autres albums de Donjon sont dans l’ensemble très colorés.
Troisième caractéristique, ajoutant à l’effet mélancolique, l’absence de dialogue, laissant la place au monologue intérieur, à la manière d’une voix off, de l’un des deux frères draconistes. Ses ruminations exposent peu à peu, même de façon inconsciente, les côtés absurdes de la guerre, de l’obéissance aveugle et du sens de l’honneur poussé à l’extrême.
En conclusion, il s’agit de mon point de vue de l’un des meilleurs tomes de Donjon, toutes séries confondues, même s’il n’est pas représentatif du reste de la série, dont j’espère voir la suite publiée très bientôt.

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samedi 26 mai 2012

Jeu concours Guerres & Histoire : les résultats

Merci à tous les participants au jeu concours organisé sur mon blog !


Je n'affiche pas les commentaires pour ne pas révéler les emails, mais parmi vos films de guerre préférés figurent Inglorious Basterds, Le jour le plus long, Stalingrad, Les canons de Navarone, Le Crabe Tambour, La grande vadrouille, Il faut sauver le soldat Ryan, Les sentiers de la gloire, Apocalypse Now, Patton, La chute du faucon noir, Platoon, Le pont de la rivière Kwai, Rambo, Full Metal Jacket, Lettres d'Iwo Jima, Mémoires de nos pères, Stalag 17 et Un pont trop loin. Ceci témoigne d'un bel éclectisme. 

Les gagnants des lots offerts par Guerres & Histoire (le premier DVD "Mer cruelle" et le livret de la collection Chefs d'oeuvre du film de guerre) sont : jerome69, verototo, quitterie, ikast et fredo. Je vous transmets un email auquel je vous remercie de répondre avec vos coordonnées postales pour Guerres & Histoire.

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jeudi 17 mai 2012

Guerres & Histoire : 5 lots à gagner pour les lecteurs de Mon Blog Défense

Vous connaissez tous le magazine Guerres & Histoire, souvent évoqué sur le blog, ainsi que la collection Chefs d'oeuvre du film de guerre lancée par le magazine. 

J'ai le plaisir de vous informer que  5 "packs" comprenant le dernier numéro de Guerres & Histoire + le 1er DVD de la collection (Mer cruelle de Charles Frend) et son livret collector sont à gagner pour les lecteurs de Mon Blog Défense.


Les règles sont simples : il vous suffit de poster un commentaire (avec un email valide, qui ne sera visible que de moi) mentionnant votre film de guerre préféré, qu'il figure dans la collection de G&H ou non. Les cinq premiers seront les gagnants. Je relèverai les compteurs le dimanche 27 mai


Bonne chance !

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vendredi 11 mai 2012

Chronique industrie – mai 2012 : « l’Europe de la défense, vu de moi elle ne fonctionne pas »


Le mois dernier, je faisais ici un résumé de l’intervention du général Jean-Robert Morizot lors de la conférence « Défense-Aéronautique : quelle adaptation des stratégies des industriels »sur le thème « quelles attentes des armées face aux industriels de la défense ? ». En ce mois de mai, je reviens succinctement sur les paroles du DGA Laurent Collet-Billon, qui avait ouvert la conférence.


Même sans révélation fracassante, l’intervention de Laurent Collet-Billon résonne d’une façon particulière, au lendemain d’une campagne présidentielle pauvre sur le plan international mais avec quelques saillies sur l’importance de l’industrie française, dont notre BITD est une part non négligeable (250 000 emplois avec la sous-traitance).

Un constat pour commencer : les USA, dont la suprématie technologique et militaire est et sera de plus en plus contestée par l’Asie (le DGA mentionne ici implicitement la Chine, mais il est vrai que ce terme est extrêmement vague d’un point de vue géopolitique), se désengagent de l’Europe. Cette dernière doit donc, même si elle a du mal à y croire, assumer sa propre défense ; ce dont aucun des pays membres de l’Union Européenne n’est actuellement capable. Alors que les budgets militaires indiens et chinois ne cessent de croître, que celui des Etats-Unis reste loin devant tous les autres, seuls les Britanniques sont dans une démarche similaire à celle des Français sur le Vieux Continent. Ainsi les deux pays couvrent à eux seuls les 2/3 de la Recherche & Développement de défense de l’UE, alors que les autres pays sont plus favorables aux achats sur étagère (aux Américains principalement).

France et Royaume-Uni figurent d’ailleurs dans le Top 5 des producteurs d’armements dans le monde – relativement stable ces dernières années, représentant 90% des ventes –, avec la Russie, Israël, et bien évidemment les Etats-Unis, qui « jouent dans une autre cour ». Une hiérarchie qui est de plus en plus remise en question par les émergents, chinois bien sûrs, mais également coréens (notamment dans le naval) ou turcs. Ces nouveaux acteurs, sans surprise, s’appuient sur les transferts de technologies – car il est aujourd’hui impossible d’exporter sans montrer qu’il y a création de valeur locale – pour monter en puissance, et essayer de transformer leurs achats à l’étranger d’hier ou d’aujourd’hui en ventes demain. Toujours est-il que la France, qui a réalisé 6,5 milliards d’euros de ventes à l’export en 2011, a un catalogue qui pour Laurent Collet-Billon constitue une alternative crédible à l’offre américaine sur son périmètre, permettant à ses clients (d’une diversité régionale assez importante) de disposer d’une « souveraineté réelle ».

Notre pays pousse l’émergence d’une BITD de dimension européenne, hormis sur certains domaines comme la dissuasion ou la cryptographie. Ce qui n’est pas l’idée de tous les membres de l’UE dont certains, au-delà de l’appétence citée plus haut pour le made in USA, favorisent une mise en concurrence totale au sein de l’Union, y compris pour ce qui touche aux études amont (les Suédois notamment, champions du low cost dans l’aéronautique). En tout état de cause, la mutualisation semble être le seul moyen de pallier l’augmentation qui semble sans fin des coûts des programmes d’armements depuis la Deuxième Guerre Mondiale (de 2% par an pour les équipements à faible contenu technologique comme les véhicules de transport de troupes à 5% par an pour les chars de combat).

Nous ne sommes cependant pas prêts à la mise en place d’une Europe de la défense de l’Atlantique à la Mer Noire, pour des raisons tant politiques qu’économiques. Mieux vaut s’appuyer sur un petit noyau de bonnes volontés et des initiatives bien ciblées pour obtenir des résultats concrets sans dilapider les faibles moyens dont nous disposons, tout en assurant l’alignement avec nos objectifs stratégiques. Laurent Collet-Billon, préconise donc pour avancer rapidement de privilégier les échanges bilatéraux avec le Royaume-Uni, à l’image des accords de Lancaster House en 2010, et de laisser les autres pays de l’UE adhérer ou non. Inutile de dire que devant une assemblée où EADS était bien représentée, et dans le contexte politico-budgétaire actuel, de tels propos ont entrainé la question de l’axe franco-allemand. Le DGA a répondu qu’il était très dubitatif sur la volonté de nos amis d’outre-Rhin de coopérer dans le domaine de la défense, et a souligné la divergence de vision entre nos deux pays. Une divergence qui s’est manifestée notamment dans le partage industriel relatif à l’A400M, ainsi que dans les variations concernant les volumes commandés.

Autre moyen : les « travaux pratiques », pour reprendre l’expression de Laurent Collet-Billon, où autour d’un projet amont, la coopération se fait d’abord entre industriels (et non entre Etats), qui ont la responsabilité d’assurer l’adhésion de leur pays ; ce qui peut être aléatoire dans un contexte de cloisonnement encore fort des marchés nationaux. Ceci doit permettre à la fois de mettre en valeur la R&D de l’UE et de préparer de futurs programmes communs, tant sur les aspects technologiques que sur la gouvernance desdits programmes.

Dans une intervention où l’Agence Européenne de Défense n’a, à ma connaissance, pas été citée, le DGA est également revenu sur le nécessaire soutien aux petites entreprises innovantes, donnant l’exemple du dispositif RAPID, sans lequel « nous nous ferons bouffer ».

En résumé, la pérennité de notre BITD nationale passe paradoxalement par une plus grande coopération, mais réfléchie et ciblée, avec (certains de) nos partenaires européens, même si cela ne va pas jusqu’à une « Europe de la défense ». Ceci, pour paraphraser Ulrich Beck, nécessiterait certainement de mettre de côté une partie de notre autonomie, mais favoriserait un gain réel de souveraineté à plus long terme.

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mercredi 9 mai 2012

Rappel : Café Stratégique "Traques sur le Net" avec Eric Freyssinet le 10/05 à 19h


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mardi 8 mai 2012

Colloque « Se révolter au 21ème siècle » le 14 Mai 2012 !


Voici donc le prochain colloque qu’organise  « Participation et progrès » et l’École de guerre économique » : « Se révolter au XXI° siècle« . Parce que le vocabulaire de la révolte a changé par rapport au 19° mais aussi au 20° siècle, et qu’on voit apparaître plein de choses nouvelles qu’il s’agit de comprendre. Un colloque interdisciplinaire, intergénérationnel, parce que le mélange est un bon moyen d’acquisition de la connaissance.
affiche_colloqueV5-1.jpg
Avec des beaux noms comme Dominique Wolton, Gérard Chaliand, Jean-LucRacine, Frédéric Charillon, Jean Dufourcq, Hervé Kempf , Jérémy Ghez, François-Bernard Huyghe …
Inscription (gratuite et obligatoire : comme l’école) ici (précisez nom prénom, indispensables pour franchir le filtrage à l’entrée de l’EM, et si possible statut : étudiant/enseignant/journaliste/professionnel dans le public/professionnel dans le privé/retraité pour un petit sondage de fréquentation). Je vous serai très reconnaissant si vous repreniez ce billet sur vos blogs perso, ou le fassiez relayer via twitter/FB/G+ à tous vos réseaux… Programme ci-dessous.
Les révolutions du début de l’année 2011, connues sous le vocable de « printemps arabe », nous ont montré que le pouvoir de la rue existe encore et qu’il devient encore plus fort lorsqu’il se mêle aux nouvelles technologies. Dans le même temps, le succès planétaire du livre de Stéphane Hessel rencontre des mouvements qui s’indignent, résistent, se révoltent comme en témoigne le mouvement des Indignados parti d’Espagne qui se répand dans toute l’Europe et aux États-Unis. Ces formes de la révolte, même lorsqu’elles ne conduisent pas à un effondrement des États, prennent une ampleur certaine depuis deux ou trois ans.
Ainsi, la révolte redevient un phénomène observable : on peut dire qu’elle émerge à nouveau de l’histoire.
Il faut tout d’abord constater la permanence de formes traditionnelles de révolte, comme les mouvements maoïstes dans le sous-continent indien, les guérillas d’Amérique du sud, ou des révoltes africaines (Nigéria et Soudan) : l’activisme existe encore. Bien qu’il soit négligé, sa perpétuation pose plusieurs questions sur les motivations de ces révoltes et leur adaptation au nouvel environnement stratégique, politique, économique et social.
L’attention publique a porté plus d’intérêt aux nouvelles révoltes dans des zones émergentes : Iran, Thaïlande, printemps arabe sont autant de manifestations de nouvelles conditions démographiques, culturelles et économiques : qu’ont-elles en commun ? Y a-t-il un facteur féminin dans le développement de ces révoltes ? À quel modèle aspirent-elles ?
Dans le même temps, on observe l’apparition de révoltes qu’à défaut d’autre mot, on dénommera « occidentales ».
Ainsi, il faut constater la naissance de nouvelles formes de révoltes liées, par leur contenu et leur mode de diffusion, aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Les technologies 2.0 ont permis à toute une série de groupes organisés sur une base idéologique non-nationale de faire connaitre leurs idées et développer des actions « coup-de-poing » de nature antiétatique et anti-entreprise. Toutefois, même ces révoltes d’apparence anarchiques peuvent, par endroits, être instrumentées ou manipulées par les puissances traditionnelles.
Enfin, dans les pays développés, de nouvelles formes de contestation se font jour et manifestent des aspirations d’apparence contradictoire, qui peuvent être conservatrices (retour à un état précédent considéré comme préférable), consuméristes (réaction à la crise économique depuis 2008) ou écologiques : autant de motivations variées pour ce qui n’est pas encore des « révoltes du pain ».
Ce colloque est co-organisé par l’Ecole de Guerre Economique et le club Participation et progrès. Il se tiendra à l’école militaire le 14 mai 2012, sur une journée avec deux tables rondes le matin et deux l’après-midi, afin de laisser la place au débat avec la salle.
1. 9h00 : TR1 les révoltes « traditionnelles » qui subsistent présidée par Frédéric Charillon, directeur de l’IRSEM, professeur à l’Université d’Auvergne : La « traditionnalité » de ces révoltes tient-elle seulement à leur ancienneté/motivation/racines ? n’y a-t-il pas eu des adaptations et si oui lesquelles pour qu’elles demeurent virulentes ? Enfin, quels réseaux extérieurs ces révoltes ont-elles organisée ?
  • a. Maoïstes et naxalistes du sous-continent indien (JL Racine, CNRS, EHESS)
  • b. Anciennes et nouvelles révoltes en Amérique Latine (JJ Kourliandsky, IRIS)
  • c. Révoltes africaines (Nigéria et Soudan), du pétrole à la religion (A. Gnanguenon, IRSEM)
  • d. Hmong, des années 1950 à aujourd’hui (F de Saint Victor, AGS)
  • Débat avec la salle – Pause
2. 11h00 : TR2 : les nouvelles révoltes présidée par Jean Dufourcq, rédacteur en chef de la Revue Défense Nationale, directeur de recherche à l’IRSEM, membre de l’académie de marine : Les données structurelles (alphabétisation, démographie et emploi) sont-elles les seuls déclencheurs de ces révoltes ? quelle influence des réseaux dans la mise en œuvre de ces révoltes ? que cherchent vraiment les révoltés : liberté politique, développement économique, impartialité de la justice, ouverture sociale ? selon quel modèle (occidental ou émergent) ?
  • a. La vague verte iranienne : pourquoi le blocage perdure (A. Amir Aslani, avocat)
  • b. Le printemps arabe (Tunisie, Yémen, Syrie,…) : pourquoi le blocage n’a pas duré ? (JB Beauchard, IRSEM, AGS)
  • c. Le mao-islamisme (Gérard Chaliand)
  • d. Les femmes et les révoltes (Irène Eulriet, IRSEM)
  • Débat avec la salle – Déjeuner
Après-midi : Des révoltes occidentales ?
3. 14h00 TR 3 : les cyber-révoltes présidée par Dominique Wolton Le cyberespace n’est-il qu’un instrument utilisé par des révoltés qui se seraient exprimés autrement ? ou à l’inverse, les possibilités du cyber génèrent-elles des révoltes d’un nouveau type ? enfin, les Etats manipulent-ils ces cyber-révoltes ?
  • a. Anonymous (Guillaume Grandvent, AGS)
  • b. Wikileaks (Eric Hazane, AGS)
  • c. Instrumentalisation publique de cyber-initiatives privées (Russie en Estonie et Géorgie, Etats-Unis dans les révoltes du Porche et Moyen-Orient….) (FB Huyghe, IRIS)
  • Débat avec la salle – Pause
4. 16h00 TR4 : les simili-révoltes conservatrices ou consuméristes présidée par O. Kempf (P&P, AGS, égéa) : Un certain nombre de mouvements se déroulent dans le monde occidental : s’agit-il de révoltes conservatrices voulant préserver « le monde d’avant » ? S’agit-il de révoltes consuméristes voulant préserver un mode de vie ? s’agit-il de réactions à une mondialisation qui n’est plus mue par l’occident et qui menace les équilibres établis ?
  • a. Indignados espagnols et révoltés grecs : raisons économiques (N. Mazzuchi, EGE, Pomémos)
  • b. Tea Party vs « Occupons Wall Street », ou la crise comme facteur de révolte (Jeremy Ghez, HEC, Rand)
  • c. Emeutes anglaises de l’été 2011 vs émeutes françaises de l’automne 2005. (Danièle Joly, Warwick university)
  • d. Révoltes écologiques (faucheurs OGM, gaz de schiste, …) (Hervé Kempf, journaliste spécialisé en écologie politique)
Conclusion synthèse Pierre Pascallon, P&P

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mardi 1 mai 2012

Café Stratégique "Traques sur le Net" le 10 mai avec Eric Freyssinet

Pour cette 16ème (déjà !) édition des Cafés Stratégiques, l'Alliance Géostratégique a le plaisir de recevoir jeudi 10 mai Eric Freyssinet, en charge de la lutte contre la cybercriminalité au pôle judiciaire de la gendarmerie nationale, animateur du blog Criminalités numériques, qui interviendra à titre personnel.

Nous aborderons les "Traques sur le Net", qu'il s'agisse de cybercriminalité ou plus largement des méthodes utilisées par les forces de l'ordre dans le cyberespace (comme dans le cadre de l'affaire Merah).



Comme d'habitude, le café aura lieu à partir de 19h (précises !) au café Le Concorde, 239 boulevard Saint-Germain à Paris.

L'entrée est libre (l'achat d'une consommation au bar étant fortement encouragée), venez nombreux !

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