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Mon Blog Défense

lundi 30 avril 2012

Le clip 2012 de la Légion Étrangère

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samedi 28 avril 2012

Iron Man lives again... again

Je signale le billet de Guilhem Penent sur Iron Man, dans le cadre de la chronique "Quand la guerre fait son cinéma" sur le site de l'Alliance Géostratégique.

Au passage, je rappelle que j'avais moi-même commis un petit article lors de la sortie du premier opus en 2008 (le temps passe vite !) : Iron man lives again !

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dimanche 22 avril 2012

Défense et des bulles – avril 2012 : Bonneval Pacha (Tome 1)

J'avoue ne jamais avoir entendu parler de Claude Alexandre de Bonneval avant la lecture du premier tome (L'insoumis) de sa biographie en bande-dessinée, Bonneval Pacha. Nous la devons à l'un de ses descendants, Gwen de Bonneval, pour le scénario, et Hugues Micol pour le dessin.

Le comte de Bonneval (1675 – 1747) est un personnage manifestement haut en couleur qui connut une certaine célébrité à son époque (comme en témoignent les citations de Saint-Simon, Sainte-Beuve ou Voltaire qui figurent sur le quatrième de couverture), de fausses Mémoires ayant même été publiées. Celles-ci constituent d'ailleurs le point de départ de l'histoire, qui se présente sous la forme d'une autobiographie racontée en 1741 par celui qui s'était alors converti à l'islam et mis au service du sultan ottoman.

Le premier tome revient sur ses premières années, de sa naissance par une nuit d' « orage épouvantable », jusqu'à sa fuite en 1705 pour l'Autriche suite à un conflit avec Michel Chamillart, alors secrétaire d'Etat de la guerre. Entre temps, on y découvre un jeune homme de bonne famille, passionné par la lecture (« j'ai trouvé le secret de lire, tous les jours de ma vie, quatre heures »), qui intégra dès 11 ans les gardes de la marine de Rochefort, où il eut l'occasion de servir sous les ordres du vice-amiral de Tourville.

Il se retrouva rapidement au coeur du conflit qui faisait alors rage entre la France de Louis XIV et une grande partie des puissances européennes, autour du trône d'Angleterre, que Jacques II, cousin du Roi Soleil, souhaitait prendre à Guillaume d'Orange (dans le cadre plus global de la guerre de la Ligue d'Augsbourg). Il fut ainsi présent lors de la bataille du cap de Béveziers et rencontra Colbert à 13 ans, qui dans la BD le nomme au grade d'enseigne de vaisseau.

Un peu plus tard, sa carrière connait des hauts et des bas, souvent pour des raisons de coeur, mais le brillant soldat et infatigable bretteur est embarqué dans la guerre de succession d'Espagne au début du XVIIIe siècle, au grade de colonel d'infanterie, sous les ordres du maréchal de Catinat, puis du marécgal de Villeroy et enfin du duc de Vendôme, qu'il tenait en haute estime.

Le récit des trente premières années du comte de Bonneval est rondement mené. Les scènes de bataille, sur terre ou sur mer, sont plutôt réussies, et l'esprit de l'époque est bien retranscrit, même s'il faut, pour pleinement l'apprécier, quelques connaissances historiques (ce qui est bien naturel pour une telle bande-dessinée). Bien entendu, même si le scénariste se base sur une bibliographie relativement fournie, rien de permet d'affirmer que les évènements sont décrits avec exactitude. On attend cependant la suite de cette série, recommandée par Historia, avec impatience !

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vendredi 20 avril 2012

La DAS publie son rapport "Horizons Stratégiques"

La Délégation aux Affaires Stratégiques du ministère de la Défense a publié en ligne son rapport "Horizons Stratégiques".

Il s'agit d'un plan prospectif à 30 ans visant à orienter la politique de défense et les programmes d'armement, à la lumière de l'analyse de l'environnement international :

La complexité du contexte stratégique requiert une aptitude accrue à anticiper les crises afin que la France dispose, le moment venu, des capacités militaires adaptées à son rôle sur la scène internationale. Dans ce cadre, l'élaboration des systèmes de force conditionne l'adaptation des armées aux types d'engagements futurs prévisibles.

Bonne lecture (je m'y mettrai moi-même très prochainement).

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jeudi 19 avril 2012

Save the date : prochain café stratégique le 10 mai à 19h

Le lieu : café Le concorde, 239 boulevard Saint-Germain à Paris

La date : 10 mai de 19h (précises !) à 21h.
Le menu des festivités et le special guest : soon to come !

Venez nombreux (entrée libre) !

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mardi 17 avril 2012

Le blog En Vérité renaît de ses cendres !

Le blog En Vérité de Stéphane Taillat, membre de l'Alliance Géostratégique, sort enfin de son hibernation entamée en mars 2011.

Sa ligne éditoriale devrait reprendre et compléter celle qui était la sienne originellement (la COIN). "On" nous promet un article par jour, à suivre donc.

A noter également, une page Facebook dédiée au blog : Panache.

Bon retour parmi nous, en espérant vivement que cela soit pour "être et durer" !

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dimanche 15 avril 2012

Chronique industrie – avril 2012 : « Les commandes, c'est pas seulement pour maintenir la BITD »

Le 14 février dernier, à l'occasion de la conférence « Défense-Aéronautique : quelle adaptation des stratégies des industriels », le général de corps aérien Jean-Robert Morizot (en remplacement du CEMA Édouard Guillaud) est intervenu sur le thème « quelles attentes des armées face aux industriels de la défense ? ».


De façon intéressante, son intervention, devant un public composé de représentants d'Airbus, Dassault, Thales, Safran et autres, n'a pas été tant orientée sur le type d'équipements nécessaires aux besoins opérationnels des armées qu'à la posture que ces dernières attendent de leurs fournisseurs, en cette période de tension budgétaire, mais également sur le plus long terme. Un discours sans langue de bois, de la part d'un intervenant visiblement soucieux de faire passer certains messages en public. Dommage que le délégué général à l'armement, Laurent Collet-Billon, ait dû quitter la conférence un peu plus tôt.

Entamant son discours par les questions fondamentales du « pourquoi, comment et contre qui doit-on utiliser un armement ? », le général Morizot a voulu souligner que

les commandes, c'est pas seulement pour maintenir la BITD

Il est ensuite revenu sur la durée des programmes, qui selon lui s'inscrivent dans un temps trop long par rapport aux trajectoires budgétaires, aux durées des législatures et par voie de conséquence aux projections opérationnelles. En lien avec la dimension temporelle, vient naturellement le « coût astronomique des programmes ». Qui pour autant, ne sont rien par rapport aux coûts de possession, qui sont « à la limite du raisonnable », d'autant plus que l'on a « utilisé tous les bouts de ficelle ». Il traduisait ainsi, selon ses propres mots, une réelle préoccupation du CEMA, pour lequel le « futur n'est pas rassurant ».

Tous ceux qui ont quelques vagues connaissances du cycle de vie d'un équipement militaire savent bien que le MCO (maintien en condition opérationnelle) est in fine le poste le plus dispendieux. Mais comme l'explique Jean-Robert Morizot,

la durée de vie des matériels ne doit pas être matière à une rente de situation pour les industriels

Or il est vrai que, dans de très nombreux secteurs d'activité, les fournisseurs font leur marge sur les moyens et longs termes, en profitant de la relative captivité de leurs clients, auxquels ils ont pourtant consenti de lourdes remises lors de l'acquisition initiale.

Autre reproche, la complexité des armements :

Les industriels poussent au développement de systèmes très sophistiqués, que l'on a énormément de mal à faire fonctionner correctement lorsqu'on les reçoit

Remarque intéressante, car d'après les industriels que je côtoie et qui sont de l'autre côté de la barrière, les militaires et la DGA sont réputés pour « aimer se faire plaisir » en matière de spécifications et pour se laisser aller au toujours plus technologique.

Autre aspect qui se dégage implicitement de la citation ci-dessus, les progrès à réaliser dans la maîtrise de la conduite des programmes et dans les pratiques d'ingénierie systèmes, sur l'ensemble du cycle de développement (de la gestion des exigences jusqu'à la qualification opérationnelle). Un point également soulevé par le DGA lors de sa propre intervention en introduction de la conférence : il est nécessaire de se hisser au niveau de l'état de l'art en termes de méthodes de travail, afin de franchir le « mur de la complexité » dans la conception des systèmes de systèmes. D'autant que comme l'ont révélé les RETEX de l'Opération Harmattan, notre boucle OODA est lacunaire et la connexion entre nos différents équipements (capteurs – C2) est imparfaite.

Les matériels doivent être utilisés par les soldats dans des situations souvent éprouvantes, on voit bien donc le danger de l'excès de complexité et de la « surspécification ». Mais les armées sont-elles prêtes pour autant, afin de raccourcir les délais et les coûts, à recourir à plus d'achat sur étagère ?

Il n'y a aucune réticence à l'achat sur étagère mais il convient d'en évaluer les conséquences.

Conséquences qui s'envisagent notamment à l'aune des besoins d'évolution des matériels, au vu de leur durée de vie et leurs nécessaires adaptations de finalités au cours de celle-ci. Mais également des besoins croissants d'interopérabilité, vue comme indispensable avec l'OTAN par le général Morizot, et plus particulièrement avec les Anglais et les Américains (ce qui n'est pas, il faut le relever, la même chose, car les Américains ont la fâcheuse habitude de n'être interopérables qu'avec eux-mêmes). On notera au passage que le recours au « off-the-shelf » et l'appui sur des standards partagés contribue à cette interopérabilité. Ceci indépendamment de toute logique de souveraineté économique et technologique, comme l'a montré le débat sur les drones MALE à l'automne 2011.

En résumé, le discours de Jean-Robert Morizot a eu pour mérite de mettre en lumière, de façon très explicite, les inquiétudes et les attentes du principal client de nos fleurons industriels de la défense, qui certes sont de plus en plus tentés par le civil et l'international, mais qui ne doivent pas oublier qu'ils sont un des maillons essentiels.

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vendredi 13 avril 2012

Guerres & Histoire : le numéro 6 est dans les kiosques !


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mardi 3 avril 2012

Anonymous dans le Time 100 de 2012 ? A vous de décider !

Vous pouvez voter jusqu'au vendredi 6 avril pour ou contre l'inclusion du collectif Anonymous dans la liste Time 100 2012 des "personnes" les plus influentes.



Time précise que le favori des votants sera inclus à la sélection réalisée par ses journalistes, dévoilée le 17 avril.

Voir un article (qui date de presque deux ans, donc avant Wikileaks, le printemps arabe, Lulzsec...) sur le sujet : Anonymous, prototype de la contestation 2.0.

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lundi 2 avril 2012

Café stratégique "Jeux d'influence en Somalie" le 12/04 à 19h avec Roland Marchal


Roland Marchal, chargé de recherche au CNRS, spécialiste des conflits dans l'Afrique sub-saharienne, sera notre invité le jeudi 12/04, autour du thème "Jeux d'influence en Somalie". Il y sera bien entendu question d'Occident et d'Al Qaida, mais également de la Turquie ou du Qatar.

Comme d'habitude, le café aura lieu au café le Concorde, 239 bd Saint-Germain à Paris, de 19h à 21h.

L'entrée est libre, venez nombreux !

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