La citation de la semaine est issue de l'ouvrage Les politiques d'intelligence économique (PUF, collection Que sais-je ?) d'Eric Delbecque (ancien directeur de l'IERSE, chef du département Sécurité économique de l'INHEJS, professeur à l'EGE) et Gérard Pardini (ancien dircab du préfet Bonnet, chef du département Risques et Crises de l'INHEJS).
Entre les extrêmes du monde des Bisounours et du jeu à somme nulle (où tout stakeholder est un joueur), la vérité est certainement plus nuancée.
Si les concurrents sont les cibles principales de la veille, certains acteurs de l'environnement global [...] peuvent devenir des enjeux de veille dans la mesure où ils exercent une influence (négative) sur le développement d'une entreprise : États, ONG, think tanks, associations...J'ai mis en gras ce terme "négative" qui m'interpelle : oui la veille est souvent d'importance stratégique, mais je ne comprends pas cette propension des tenants de l'intelligence économique et de la guerre économique à n'envisager le tiers que comme un acteur néfaste pour ses propres intérêts. La veille se fait aussi dans un but positif, pour identifier des opportunités de nouveaux débouchés, de partenariats, d'ancrage social et sociétal, d'évolution règlementaire/législative, de politique industrielle plus favorable, d'amélioration du fonctionnement interne, de diffusion de valeurs permettant un meilleur développement...
Entre les extrêmes du monde des Bisounours et du jeu à somme nulle (où tout stakeholder est un joueur), la vérité est certainement plus nuancée.
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