On parle actuellement beaucoup de cyberguerre et du cyberespace, à l'occasion notamment du thème du mois d'octobre de l'Alliance Géostratégique (Stratégies dans le cyberespace).
Je n'arrive plus à trouver l'interview de John Arquilla, l'inventeur, avec David Ronfeldt, du terme "cyberwar", dans laquelle il explique (on doit être juste après les attentats du 11 septembre) que l'Internet doit permettre la diffusion et la progression des idées démocratiques, notamment au Moyen-Orient ou en Asie Centrale. Une opinion qui s'inscrit dans la droite lignée de Voice of America ou Radio Free Europe. Perçue par les uns comme progressiste, elle est au contraire pour d'autres la manifestation caractérisée de l'impérialisme américain et occidental qui veut imposer ses valeurs au monde entier.
Il est évident que le réseau des réseaux permet la dissémination des opinions (toutes les opinions) au-delà des frontières, même si certains états font bout pour s'y opposer.
Cependant, en lisant l'article Le Tadjikistan menacé de "talibanisation" du Figaro, on ne peut s'empêcher de relever assez ironiquement que là encore, le "low tech offline" a encore de beaux jours devant lui ; et qu'il ne faut pas surestimer le pouvoir de propagande pur de la Toile, qui n'amènera pas de lui-même la paix universelle sur le monde, fut-il connecté.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire