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mercredi 28 juillet 2010

Une réflexion en passant sur l'artillerie de siège...

Le thème du mois d'AGS est l'artillerie, ou plutôt, les artilleries. Olivier Kempf évoque la bataille de Castillon et l'apport des frères Bureau dans l'artillerie de campagne. Plus globalement, l'utilisation de la poudre à canon fut une révolution militaire qui a connu peu d'équivalents en termes d'impact.

Avant son apparition dans le domaine du siège, l'avantage était très nettement en faveur des défenseurs, pourvu qu'ils aient pourvu à leur approvisionnement. Toutes les armes de siège qui l'ont précédée ont été imaginées (principes de contrepoids, de tension, de torsion) avant notre ère, même si elles ont été perfectionnées parfois pendant des millénaires. Montrant le jeu permanent entre le glaive et le bouclier, les fondamentaux (mur, douve, tour) de construction des forteresses, telles que celle de Jéricho 9000 avant JC, n'ont connu que peu d'ajouts par les architectes militaires jusqu'à ce que la poudre n'entre en scène, bouleversant la donne...

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2 commentaires:

Spurinna a dit…

La poliorcétique avait néanmoins été un peu modifiée avec la mise au point des engins de siège de l'époque hellénistique. On monte même des catapultes sur deux bâtiments de guerre accolés (un catamaran donc) pour pouvoir tirer depuis la mer des traits ou des rochers. Les murailles ont été modifiées en conséquence (cf. la Tétrapole en Syrie).
On fait même des tours d'assaut munies d'artillerie (Demetrios Poliorcète à Rhodes par exemple)

JGP a dit…

Clairement, il y a eu des évolutions, que ce soit du côté de l'attaque ou du côté de la défense.

Mais la poudre a constitué une véritable révolution (avec notamment, côté défense, la généralisation des bastions).