En cette période de forte tension sur le front diplomatique, les Iraniens veulent sécuriser leurs sites nucléaires contre une possible attaque aérienne.
Alors que la vente des S-300 russes se fait attendre et semble avoir échoué, face à l'opposition de Washington et Tel Aviv, l'Iran a annoncé être capable de produire par lui-même un système de protection sol-air équivalent à celui que doit lui livrer la Russie.
Moscou et Téhéran se renvoient la balle selon RIA Novosti : les premiers affirment avoir tenu tous leurs engagements vis-à-vis des seconds, qui leur reprochent, par la voix du général Sayyed Hassan Firouzabadi, de faire traîner les choses en longueur :
En attendant, l'Iran a procédé la semaine dernières à des exercices militaires (Modafean-e-(Defenders) Aseman-e-Velayat 2) de protection de ses installations nucléaires contre une attaque extérieure. Sur une durée de cinq jours et couvrant 600 000 km² principalement dans le Sud et l'Ouest du pays, des avions de chasse iraniens ont simulé des attaques, en même temps que les nouvelles tactiques asymétriques ont été testées, selon le général de brigade Ahmad Miqqani. Coup de bluff ou réel signe que Téhéran ne souhaite pas un règlement diplomatique de ce dossier, quitte à s'exposer à des frappes ?
Moscou et Téhéran se renvoient la balle selon RIA Novosti : les premiers affirment avoir tenu tous leurs engagements vis-à-vis des seconds, qui leur reprochent, par la voix du général Sayyed Hassan Firouzabadi, de faire traîner les choses en longueur :
Malgré la signature du contrat de livraison de missiles défensifs S-300 à l'Iran, l'autorisation d'exécuter ce contrat n'est toujours pas donnée, si bien que le retard dépasse actuellement six moisIl est vrai que ce contrat a été signé il y a déjà 4 ans (décembre 2005), mais qu'aucun communiqué officiel n'a encore marqué son lancement. Les Russes ont même démenti une information de l'IRNA, agence de presse officielle iranienne, selon laquelle une première livraison de pièces détachées avait eu lieu en décembre 2008. Depuis, l'Etat-Major iranien fait pression sur Moscou pour obtenir à tout prix les missiles.
En attendant, l'Iran a procédé la semaine dernières à des exercices militaires (Modafean-e-(Defenders) Aseman-e-Velayat 2) de protection de ses installations nucléaires contre une attaque extérieure. Sur une durée de cinq jours et couvrant 600 000 km² principalement dans le Sud et l'Ouest du pays, des avions de chasse iraniens ont simulé des attaques, en même temps que les nouvelles tactiques asymétriques ont été testées, selon le général de brigade Ahmad Miqqani. Coup de bluff ou réel signe que Téhéran ne souhaite pas un règlement diplomatique de ce dossier, quitte à s'exposer à des frappes ?
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