RIA Novosti rapporte que la composante européenne du bouclier américain gagnerait à disposer d'un radar dans le Sud de la Russie, selon Robert Gates, le secrétaire à la Défense :
"Ils [les Russes] disposent d'un radar dans le sud du pays. Ce radar pourrait constituer un actif efficace dans le système de défense multiforme de l'Europe, en premier lieu contre les missiles iraniens. Et comme je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, le partenariat russe dans ce domaine serait le bienvenu"
Robert Gates explique que la nouvelle configuration du bouclier, présentée le 17 septembre par Barack Obama et désormais plus orientée sur les menaces à courte et moyenne portées (toujours officiellement iraniennes), se prête plus à une coopération russo-américaine. Rappelons juste que la Russie considérait le plan conçu sous George Bush comme une menace contre ses intérêts.
Déjà, le 13 octobre, soit moins d'un mois après son abandon, Hillary Clinton avait exprimé le souhait d'une collaboration avec le pays de Medveded et Poutine
"Nous aimerions voir une collaboration rapprochée entre les Etats-Unis et la Russie sur la défense antimissile"
Après la Pologne et la Roumanie, c'est la République Tchèque, qui dans la version précédente devait accueillir un radar, qui a déclaré soutenir la nouvelle architecture du bouclier. De même que l'OTAN, par le biais des ministres de la Défense des pays membres.
Reste à voir, en cette période de discussions sur la dénucléarisation et des sanctions potentielles pesant sur l'Iran, quels seront les effets concrets de ces déclarations...
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