Alors que la décision de Barack Obama concernant la composante européenne de la défense anti-missile américaine semble enterrer les orientations de l'administration précédente, les réactions en Pologne sont contrastées :
Donald Tusk veut continuer à espérer que la Pologne aura un statut particulier dans la stratégie américaine en Europe de l'Est :
“I received President Obama's words and declarations with great satisfaction,” said Mr Tusk.
Il faut dire comme le souligne l'article cité ci-dessus, que le gouvernement polonais n'a pas hésité sur ce dossier à s'attirer les foudres de Moscou et aller à contre-courant de la majorité de sa population, hostile au déploiement du bouclier sur son sol. Donc on peut comprendre qu'il veuille rester optimiste, même si l'avenir est quelque peu flou sur le sujet.
Lech Walesa est lui beaucoup plus critique vis-à-vis de l'allié américain :
“American has always cared only about its own interests, and those of others only serve the US. Now we have another example of this,” he said. “I can see what kind of policy the Obama administration is pursuing towards this part of Europe. We should reconsider our approach to the United States.”
La Voix de Varsovie, autre journal anglophone de Pologne, n'hésite pas à titrer sur la fin d'un rêve.
Au niveau de l'opinion, selon un sondage de Gfk Polonia, 48% des Polonais sont satisfaits du retrait du projet pendant que 31% en sont mécontents. 58% pensent que cela n'aura pas de conséquences sur la sécurité de la Pologne, et 40% sont convaincus qu'il s'agit d'une concession à la Russie de la part de Barack Obama.
Quoiqu'il en soit, la Pologne espère bien quelques compensations, notamment au travers du déploiement de missiles et la rénovation de son système anti-aérien. Car il est évident que la fin du bouclier ne signifie pas pour autant fin de la composante de défense anti-missile en Europe, et les Polonais espèrent y jouer un rôle.
Au niveau de l'opinion, selon un sondage de Gfk Polonia, 48% des Polonais sont satisfaits du retrait du projet pendant que 31% en sont mécontents. 58% pensent que cela n'aura pas de conséquences sur la sécurité de la Pologne, et 40% sont convaincus qu'il s'agit d'une concession à la Russie de la part de Barack Obama.
Quoiqu'il en soit, la Pologne espère bien quelques compensations, notamment au travers du déploiement de missiles et la rénovation de son système anti-aérien. Car il est évident que la fin du bouclier ne signifie pas pour autant fin de la composante de défense anti-missile en Europe, et les Polonais espèrent y jouer un rôle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire